En berne

Nicolas Pellion

7 février 2019

Moral en berne. Remarque désobligeante de la hiérarchie, sur les critiques vipérines d'un directeur commercial qui glisse son fiel en coulisses et remet en cause certaines de mes actions. Je prends cela de plein fouet, comme une gifle... Personne ne devrait subir cela... C'est trop fréquent, contre moi, contre d'autres... Le doute encore, toujours, régulièrement, quand j'ai l'impression de prendre mon envol, ils me coupent les ailes, sans parler du silence éloquent d'autres à qui je crains de ne plus pouvoir faire confiance, qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, même si peut-être ils ont raison sur le fond mais les mots assassins blessent, triturent les entailles déjà profondes qui peinent à se refermer. Pourquoi subir cela? Pourquoi cette impunité?  Pourquoi font-ils si peu de cas de notre humanité? Je me suis senti si mal, à ne plus savoir quoi faire, quoi dire, à réagir avec des mots forts, à alterner le silence le plus profond et la verbalisation violente du doute et de la frustration. Quelle stratégie adopter? Comment rester soi? Comment ne pas devenir eux? Comment retrouver la patience dans des murs qui m'emprisonnent, entre lesquels je retourne chaque jour, docile, l'émotion à fleur de peau, la colère au bord des lèvres, les larmes au coin des yeux, comme un détenu qui rentre de permission et qui malgré la liberté de l'autre moitié du jour ne sait plus oublier les barreaux?

  • Beau texte
    Quan vous avez dit comment rester soi
    J ai pensé comment rester çoi
    Puis comment rester coi hihi

    Une derniere chose, qd vs dites ils me coupent les ailes, d avoir désir d envol est une chose, intentionalité de les couper une autre
    Amities

    · Il y a environ 5 ans ·
    Humain

    Humes Heinz


    • Merci. Juste une impression, un ressenti... heureusement qu’ils ne coupent pas les ailes... c’est juste la réaction brute sans réflexion, sans analyse malgré âge et expérience qui sidère...

      · Il y a environ 5 ans ·
      Dsc 0053

      Nicolas Pellion

  • Si c'est du harcèlement moral, il faut le dire absolument car c'est formellement proscrit! Les auteurs de phrases assassines ont très souvent un égo mal dimensionné, quelques uns sont des pervers narcissiques. Dans tous les cas ils ont un gros problème narcissique et cherchent à le combler en étant odieux, destructeurs, caustiques, humiliants...mon conseil est de prendre la tangente aussi vite que possible...si c'est possible. Sinon pas d'autre option que de les affronter, regard droit en mode "essaye si tu veux mais avec moi ça ne marche pas".

    · Il y a environ 5 ans ·
    Img 1518

    divina-bonitas

    • Je penche pour la perversion narcissique ou le besoin de se prouver qu’il a le pouvoir... tangente en préparation... parfois difficile de laisser glisser ne pensant que nous ne sommes que des pions qui s’agitent dans des boîtes avant de finir dans la boite... l’égalité par l’issue de la vie... je préfère rester moi plutôt que de devenir ça... formation en opposition

      · Il y a environ 5 ans ·
      Dsc 0053

      Nicolas Pellion

  • Un sadique de pouvoir à le pouvoir d’assouvir sa passion de faire souffrir au bureau et en plus, il est rémunéré pour cela ! En Entreprise, on en a tous connu, au moins un, dans sa carrière. :o))

    · Il y a environ 5 ans ·
    Photo rv livre

    Hervé Lénervé

    • Hèlas, c’est une espèce qui se reproduit...

      · Il y a environ 5 ans ·
      Dsc 0053

      Nicolas Pellion

    • Surtout en captivité!

      · Il y a environ 5 ans ·
      Img 1518

      divina-bonitas

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