En ce 13 novembre

En ce 13 novembre,

Les anges de la mort ont déployé leurs représailles

Animés d'une sauvagerie qui sourit à chaud de nos larmes,

Souhaitant entonner leurs chants lors de nos funérailles

Dans le vacarme assourdissant de ce silence pesant

A nos défunts gisants.

De leurs raids nous pousser vers les ténèbres,

Dans ce chaos de discorde où l'obscurité

D'une belle soirée d'automne baignée de douceur

A basculé dans l'horreur pour blesser nos cœurs.

D'un soir de petites fêtes, tu as basculé aux obsèques

Des tombes moribondes d'innocents sacrifiés,

Des terrasses de café, lieux de cordialité,

A une salle de concert où des décérébrés

Ont dessoudé des amoureux du rock'n' roll

D'un crie d'orgue de barbarie aseptisé de formol.

Aux détours de nos belles rues

Courses éperdues de semeurs de terreurs,

Noyés du sang ruisselant d'innocents

Considérés comme des mécréants

Plongés dans les affres du chagrin

Ils les ont tiré comme des lapins

Vos vies se sont tues.

De leurs armes nous jeter dans les flammes

Sur notre capitale, parce qu'elle est profane pour ces ânes.

Nouveau supplice, épreuve démoniaque, fruit de haine,

D e mettre aux fers, genoux à terre

De faire vaciller notre monde aux portes de l'enfer.

Nous blessant au plus profond de nos chaires

Moissonner à la volée des vies par pure lâcheté

Ils ont prêté serment avec aveuglement,

De nous ôter ce sentiment de liberté.

Une plainte monotone au milieu des kalashs qui tonnent

Des bombes qui assomment notre fraternité,

Quand résonnent les plaintes de nos blessés,

Quand résonne la fuite désordonnée des suppliciés,

Quand résonne le désespoir des naufragés,

Quand résonne la peur des martyrisés,

Quand résonne le désordre de nos forces de sécurité

Jusqu'à l'assaut ordonné.

La terreur ne vainc pas, la vie est plus féconde

De toutes les douleurs triomphera l'amour

Que l'obscurantisme et la haine soient meurtriers

Ne veut pas dire mourir sans rien dire.

 La France est touchée, mais restera forte

La France est blessée, sûrement pas morte

La France a peur, mais la peur ……