Enserre

franekbalboa

J'aime ces bras qui tendrement m'étreignent, j'aime ce parfum qui m'hypnotise, ces lumières qui lentement s'éteignent, et cette voix qui murmure des sottises.

J'aime ce regard insondable, ces mains qui caressent mes épaules, cette électricité palpable, ce doux soupir et cette peau qui colle. 

Légèrement, tendrement, de douces caresses, infiniment pleines de tendresses, je m'évade dans un monde de douceur, je me laisse envahir par cette légère torpeur. 

Suis-je moi-même, je ne crois pas, je ne sais plus, je crois que j'aime, ce moments, je ne pense plus. Une manière aussi de prendre soin de moi, celle où je te laisse devenir mon toit. 

Tes mains douces se promènent, là où elles le désirent, et tu gardes la mène, je profite de ce plaisir. Celui où, pour une fois, je pense un peu à moi, celui qui me dira que je suis à toi. 

Je ne demande rien, je soupire, je savoure, pas de mot, pas besoin, cette étreinte, je suis pour. Je me laisse délicatement emmener loin ailleurs, quelque part je l'espère, où sera un bonheur. 

L'un de ceux les plus simples, ceux qui ne demandent rien, simplement une étreinte, et deux paires de mains. Je te rends ton étreinte, un peu plus forte cette fois, alors que s'est éteinte la lumière, on s'allonge ensemble, cois. 

Le silence reste, brisé par quelques murmures, alors qu'une veste est jetée contre un mur, ils profitent l'un de l'autre, ils vont s'endormir, liés l'un à l'autre, ils sont en train de s'enfuir. 


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