Entre deux portes ...

Julie Monfort

Entre deux portes, un couloir sombre, je suis seule et perdue. J'ai envie de faire demi tour, de retourner à la lumière du jour loin de cet endroit, loin de l'obscurité. J'ai peur je veux fuir, pourtant mon coeur me dit de rester. Et je reste, je reste parce que je sais que derrière ses portes il est là, je sais qu'il m'attend, je sais qu'à ses côtés je serai en sécurité, tout mes démons seront chassés. Alors, je relève la tête et avance a l'aveugle guidée par son appel, je pousse les deux battants, ils me résistent un instant mais je ne dois pas céder sous leurs poids alors je redouble d'effort et volonté et projete en avant ces deux gardiennes. Une fois entrée, mes yeux cherchent à s'adapter à cette nouvelle obscurité rougeâtre. Mon regard discerne d'abord des formes; des sièges, rouges eux aussi puis en s'attardant sur les détails ma vision perçois des visages, certains ce sont retournés face à moi à mon entrée d'autres me tournent le dos et ne prêtent même pas attention à la nouvelle arrivante que je suis. Pourtant, aucun de ses visages ne m'apaisent, ne me rassurent, aucun visages n'est le sien. Mon coeur panique a ne plus identifier mes pulsations. Des sueurs froides me parcours le dos, je ne le vois pas, il n'est pas la, il m'avait pourtant promis qu'il ne partirai jamais. Je me suis tromper ...

Mais une faible lumière attire mon attention, je relève ma tête lourde d'émotions, j'ai l'impression de divaguer ma vision n'est pas clair elle est brouillée par mes larmes pourtant je m'avance vers cette faible luminosité, c'est un écran de téléphone, cette lumière éclaire a son tour un visage, une mâchoire, une bouche, un nez, des cils, des yeux; ses yeux ! C'est lui. Alors mon corps se nourrit d'adrénaline qui me donne force à avancer, d'un pas certains je me dirige vers lui, vers ce corps si chaleureux. Je me place derrière lui et lui tape volontairement l'épaule. Sa première réaction est d'émettre un soubresaut et sa deuxième est de se retourner. Son regard croise le mien. Tout d'abord je discerne de la surprise, de l'inquiétude  dans ses yeux si sombres, je lui est fait peur. Puis il me reconnaît et même à travers ses pupilles noires je vois un éclair, une étincelle d'amour, de joie. Ce regard qui me vixe et qui me devisage, me rassure, me protège, ce regard que meme le diable en personne reculerait face à l'enveloppe d'affection qui nous encercle. Il comprend que c'est moi et sourit, son sourire avec ses lèvres légèrement abimées, elles bougent à présent il me parle, qu'importe ses paroles elles me rassurent, il rigole :

- Tu m'as fait peur ! me souffle-t-il

Désormais, c'est moi qui ri.

  • douce rêverie.
    tres agreable à lire,
    des fautes d'ortho

    · Il y a plus de 5 ans ·
    Humain

    Pas Humain

    • Je rejoins votre commentaire, très agréable à lire!
      Si besoin d'aide pour ortho... ;)

      · Il y a plus de 5 ans ·
      00

      gone

    • Merci beaucoup et je n'hésiterai pas si j’ai besoin d’aide

      · Il y a plus de 5 ans ·
      Instagram

      Julie Monfort

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