Épuisé

franekbalboa

Là est mon état.

Passionnant.

Tout à commencé dans la nuit de vendredi à samedi. Pour une fois je dormais relativement correctement, malgré cela mon corps décida de se manifester. J'ai la digestion taquine, il m'arrive très régulièrement d'avoir des maux de ventre ou d'estomac... Mais là ce fut apocalyptique. J'ai passé des heures la tête au dessus des toilettes à régurgiter tout ce qui pouvait bien l'être, des heures à forcer, des heures à cracher, à être parcouru de crampes et de secousses... Des heures à me battre, pour pouvoir faire cesser cela, à grands coups de comprimés sublinguaux...

Puis vient à 6h, après des heures de lutte, une accalmie... Elle sera définitive, je ne le sais pas encore. Cependant, le réveil sonnera bientôt. Impossible de retrouver le sommeil, impossible de même me reposer, j'ai un goût atroce dans la bouche, l'intégralité de mon oesophage est en feu, et quelle que soit la position que je prends, des courbatures m'assaillent de toutes parts....

Le réveil ne sonnera pas, après une heure à lutter, je me lève. J'ai une tête abominable, à en faire peur. Un oeil injecté de sang, les vaisseaux ont explosé sous l'impulsion des crampes. Une migraine arrive, et accompagne cet état général bien inconfortable. La douche soulage un peu le tout, mais ce ne sera que temporaire. Je m'habille, et je file, je travaille ce matin là... J'ai vraiment pas bonne mine, mes collègues et les clients s'en inquiètent régulièrement. Heureusement, je finis en fin de matinée, je rentre. Le trajet semble interminable, j'ai bien évidemment beaucoup de mal à trouver une place... Je sens les yeux qui me piquent, le cou douloureux, les courbatures au niveau de mes muscles abdominaux... Je finis après une quinzaine de minutes par trouver une place. Il me faudra encore cinq longues minutes de marches pour atteindre l'appartement. Arrivant, je ferme à clé, je balance les chaussures, et arrivant au canapé, je m'effondre lourdement dessus, la position est inconfortable elle aussi, mais je n'ai même plus la force, tout tourne, et le noir m'envahit, je dors enfin, qui sait quand je me réveillerai...

Signaler ce texte