Éros

guegueette

Votre peau d'albâtre, ma dame, me rappelle un fantasme,

Une courbe qui vous sied, un galbe en vous à insérer,

De la clarté pour sublimer une antre si fort choyée,

Dorlotée par la veine d'un gland pour vous sculpté.


Je pourrai vous conter, ma dame, vos monts durcis,

A l'arrivée en vous, précise, de ce vît,

La petite mort vous attends sous des assauts répétés,

Par la douceur du bois de merisier caressée,


Une dureté vous emporte et se faufile,

Joue avec vos chairs dans les volutes du plaisir,

Explore vos profondeurs, un mont de Vénus tout en pudeur,

Humide de ce que le bois vous procure comme ardeur.


Votre désir s'écoule de vous et enrobe la nacre,

Il est une rivière qui s'échappe de vos entrailles,

Une liqueur exquise ravivée par de la matière rosée,

Couleur de l'ântre accueillante et de par ce que l'écureuil aime à grignoter.


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