Espérance bleu-blanc- rouge
Jean Claude Blanc
Espérance bleu-blanc-rouge
Lorsque la France frileuse, musarde traine les fesses
C'est sa réputation, qui dès lors régresse
Car il ne suffit plus de faire des prouesses
En ces temps capricieux entrons en résistance
Car pour nous en tirer, il y a plus qu'urgence
Débarquent en nos régions des masses d'indigents
Pas loin de pratiquer le grand remplacement
Espérance bleu-blanc-rouge, possible à condition
Que se remue les puces, notre digne Nation
Car il y va demain, fertile évolution
Pour pas courir le risque, se vouer aux extrêmes
Qui bouillonnent d'impatience, en proférant la haine
Naïve jeune pucelle d'Europe sans frontières
Pour les apatrides, quelle saine bouffée d'air
Au point de se noyer, voulant braver la mer
Sûrs qu'à l'arrivée, terminées leurs misères
(Hélas ces gogos, pas finies leurs galères)
Notre pays si brillant, de bonne éducation
Qui voudrait se permettre de faire la leçon
A l'univers entier, peuplades d'acculturées
Adoptant leurs mimiques, en devient âne bâtée
Que de s'y conformer, croissent les cornichons
(Calcul des puissants, qu'on soit de la revue)
Supprimant notre siège, au concert de l'ONU
Grammaire, vocabulaire, subissent les conséquences
Parler en abrégé, langage de babouins
Ainsi rapetissés, les mots perdent leur sens
Déplorent cette mode les académiciens
Au royaume des aveugles les presbytes sont rois
Moins cons que la moyenne, ne boudent pas leur joie
Tandis que les abrutis, condamnés à subir
La loi de ces censeurs, pourtant pas des experts
Commettent comme la plupart, pourquoi donc se mentir
De ces fautes d'orthographe, malgré d'années scolaires
Aussi pour nous distraire, de nos préoccupations
Télé, pubs branchées, pour la consommation
Ménagère informée, accomplit sa mission
Part au supermarché pour faire sa provision
Achetant à vil prix, oignons et potirons
Satisfaite et ravie, de retour à la maison
Pour « plus belle la vie », interminable feuilleton
Rusés politiciens, trouvé la solution
Pour amuser galerie de corniauds citoyens
Pendant qu'ils en dépensent, ne montent pas au front
Pensant qu'à faire bon ventre, n'ont aucune opinion
Alors ces mandataires et leurs compromissions
Mal considérés par l'électeur radin
Se préservant de voter, trafiqués les bulletins
On sent monter de l'Est, une odeur de nazi
Slovénie, Croatie, Hongrie, Pologne, Tchéquie
Tendance croix gammée, pour conjurer ces rats
Ces races de rastas, barbus, adeptes d'Allah
La France quant à elle, se montre plus généreuse
D'associations de bigots, laïcité trahie
Le MRAP halluciné, acclame ces rapaces
Que pauvres islamistes, pris de folie furieuse
Méritent malgré tout, une forme d'empathie
Gosses français de souche, changés en mercenaires
Tout comme Thierry La Fronde, faut bien que jeunesse se passe
Même si que divertissement, ils doivent faire leur classe
Leur est promis d'office, un paradis d'enfer
Pensez à peine flingués…tas de vierges au dessert
Mais ça ne suffit pas, faudrait qu'on bouffe hallal
Faire le ramadan, que nos nanas se voilent
Certes inventé l'algèbre, les maths, la géométrie
Me semblent un peu gonflés, en notre pays conquis
Berbères du désert, mais savamment instruits
Alors nos Droits de l'Homme, pour eux que de la poésie
En nos ruelles obscures abondent les restos
Kebabs sur grille tournante, aux dépens de Mac Do
De la bidoche daubée, avec un goût d'agneau
Pour moutons que nous sommes, pas peur des asticots
Avantage cependant, ces boutiques miracles
Ouvertes nuit et jour, 24 heures sur 24
Pour une petite fringale, préférez cette barbaque
Au porc pas béni par l'Imam du quartier
De sang contaminé, les artères bouchées
Demande de la minutie, et surtout du doigté
Pour lentement l'agonir, cette bête sacrée
Mais grâce à Mahomet, facile à digérer
Tricolore notre drapeau, l'honneur de la Patrie
N'étant plus dans le ton, pas mal défraichi
Pour se faire insulter par ces fumeux dandies
Tous membres de la LICRA, par simple courtoisie
Athées à ce que je sache, philosophes polis
A chacun ses coutumes, ses croyances, ses idoles
Je le tenais pour vrai, hélas me désole
Certains se font sauter, pour jouer les marioles
S'exécutant eux-mêmes,( la moindre de leur vertu)
S'ils n'assassinent personne, en fonçant en bagnole
Si quelques fois se ratent, signe qu'ils n'ont pas de cul
Morfondus et amers, finissent leur vie en tôle
Même invoquant le Ciel, hélas pas de salut
Chauvin et cocardier, ça fait un peu crétin
Mais pas plus que démocrate et faux républicain
Gaulois et misanthrope, dépasse la mesure
Même si c'est pas la gloire, m'en gausse, conscience pure
Car la Communauté de Bruxelles m'exaspère
Faudrait qu'on soit tous potes, aimables et solidaires
S'embrasser sur la bouche avec allégresse
Invitant les bohêmes, les couvrir de caresses
Mais moi ces anonymes, je ne les connais pas
Vais pas les enlacer, leur ouvrir grand les bras
Devront faire leur preuve, un logement, un emploi
Pour liste électorale, plus tard, on verra
Désolé m'en excuse de ces vers outrageant
Que les bobos d'esprit, qui causent sans savoir
Pénards résidant, 16ème arrondissement
Qui font pisser leur clebs, le soir sur les trottoirs
Pas de mauvaise rencontre, que mémères cheveux blancs
Ignorant royalement le feu dans les cités
Les mendiants allongés sous une couverture
Sûr que cette poisse, ils l'ont bien méritée
Comme dirait Manuel, plaisantin de nature :
« Si je me suis payé un manteau de fourrure
C'est grâce à mon génie, en marche, j'ai fière allure »
Pour ce phénomène, minable mise en scène
Président d'une France, même pas souveraine
Qu'aux ordres des ricains, des russes, des chinois
Qui de là où ils sont, viennent retoucher nos lois
Afin que l'on accueille avec bienveillance
Métèques indésirables, errant en transhumance
Mais nous pauvres innocents, candides les mains pleines
Pour ces rebelles repentis on se saigne les veines
On ne peut rien y faire, tout ce qui nous tue, on aime
Randonnée à haut risque, en l'espace de Schengen
Mais Trump ce gaillard, s''en charge de ses adversaires
Chef indépendantiste, lui n'a pas des visières
Soutenu par les siens, qui font pas des manières
Logiquement se défendent, érigeant des barrières
Et visas à l'appui, cartes d'identité
Bien sûr la fouille au corps, même aux belles dulcinées
Pas bon être mexicain, coups de pieds dans le derrière
Qu'ils glandent au chaud chez eux, les chèvres seront bien gardées
Alors pas de conseil pour nous amadouer
La France mère des arts, et noble de son passé
Patriotes nous le sommes, osons nous en vanter
Mais à ne pas confondre avec réactionnaires
Plus que révolutionnaires, moi-même libertaire
En homme averti, j'ai choisi mon parti
Le Comité Orwell, Natacha Polony
Militant sans francisque, n'en ai cure de Vichy… JC Blanc avril 2018