Et pourquoi ?

Pourquoi est-ce si mal d’y croire ? Je n’ai jamais compris pourquoi je n’avais pas le droit de rêver d’autre chose, vos rêves déjà préconçus ne m’intéressent pas. Je veux pouvoir rêver à ma manière, je veux m’imaginer mon futur mais pas comme une poursuite d’un bonheur entouré d’or.

Je me contenterais bien d’un petit coin d’air pur, juste un petit paradis à ma manière. Loin de toute cette ambition malsaine qui peut vous habiter, je veux m’éloigner de toute l’agitation de ces grandes villes et me retrouver en harmonie avec la nature, aller jusqu’à faire du respect mon cri de guerre.

Et si j’ouvrais chaque matin la porte de ma maison et que seule devant l’immensité de la nature, je prenais une grand bouffée d’oxygène, mes yeux encore toute endolories par le sommeil, se réveilleraient doucement devant le levé du soleil, quelques touches de rose et d’orange devant moi.

Je ne vis que pour l’idée un jour de m’écarter du chemin bien trop tracé et trop exigeant que vous m’imposez. Comme si la réussite pouvait se mesurer à notre compte en banque ou encore à notre place dans une société. Je ne veux pas un jour me réveiller, me dire que j’ai fait toutes ces années de dur labeur pour rien, qu’au final je n’ai aucun bonheur. Et si aujourd’hui j’ai déjà conscience de cette mascarade, ne me le reprochez pas, laissez moi rêver encore un peu. Les déceptions dans la vie sont tellement nombreuses que l’imagination est le seul recourt qu’il nous reste, ne la perdons pas !

Alors que vous aussi vous êtes jeunes, et vous respirez la jeunesse et l’aventure, vous semblez déjà pourtant avoir perdu l’imagination qui pouvait vous habiter si petit. Où sont les limites maintenant ? Pourquoi vous en imposer autant, il n’y a aucun raison à ça. Il fait un jour savoir briser les chaînes de cette société et se battre pour espérer et vouloir à nouveau. Il n’y a rien de trop farfelus, il n’y a rien d’impossible, à nous de se donner les moyens.

Il faut bien sur savoir vivre avec ce qu’on a, ce contenter des petits bonheurs et se rendre heureux avec ça, mais pas encore, on est trop jeune pour se lier déjà les mains, se museler l’esprit.

Croyons et rêvons encore un peu.