Excuses publiques de l'inventeur du boitier à CD

franzzzz

Les problèmes qualité du boitier à CD, un mal moderne pour lequel on peine a trouver des solutions satisfaisantes. Un homme en répond, se défend et accuse...

C'est dans le contexte judiciaire particulier que nous connaissons actuellement (rappelons que la cour de cassation a rejeté hier le pourvoi de l'inventeur du leg-in, validant ainsi sa peine de prison ferme) que Raymond Sidi, inventeur du boitier CD s'est exprimé en conférence de presse.


Chef designer du boitier et inventeur du système obsolète du Mini-disc, M. Sidi a résumé ainsi les fruits des observations menées depuis 25 ans environ sur "son bébé".


"Je reconnais en toute transparence que le produit n'était pas finalisé et que le boitier n'était pas fiable. Comme vous le savez, plusieurs problèmes ont été constatés au fil des années et il a fallu palier à bon nombre de "retours qualité". Je tiens ici à dépassionner les choses car mes boitiers ont provoqué trop d'énervements et dès le début le sujet des dents du support central qui cassaient inopinément a véritablement meurtri la population.  Je ne sais s'il est trop tard mais je m'en excuse publiquement.

La marque que je représente a investi de l'énergie et de gros moyens pour répondre aux mécontents et maintenir la confiance des acheteurs devenus méfiants, notamment suite au scandale des livrets endommagés par les cosses supposées les maintenir en place.

En lançant l'idée de "la pochette à pochette", nous pensions sincèrement avoir trouvé une solution qui s'est malheureusement avérée être une solution en carton.

Pour être sincère, j'ai vraiment était touché quand la critique par l'argument fameux qui consistait à dire "c'est comme la notice des médicaments, on sait jamais où ça se trouve" est venue balayer ce que je pensais être une bonne idée."

La conférence s'interrompt par un flot d'émotions que Mr Sidi ne peut réprimer  et qui n'est pas s'en rappeler la récente interview de l'inventeur du jogging peau de pèche qui avait dit clairement "ce n'est plus le produit qu'on vise, c'est l'homme qu'on touche".

Enfin dans un contexte social délétère, Raymond Sidi ne veut pas tomber seul et il accuse.

"Jamais il n'aurait fallu lancer les pochettes à CD doubles ou triples. Ces produits étaient malsains et, malgré tout ils ont décidé de faire des opérations toxiques avec des compils de Noël. Les ordres venaient de plus haut, de personnes qui savaient que la musique et l'emballage étaient de piètres qualités mais qui les ont lancés quand même. C'est criminel ! Et je vous assure que je mesure le poids de mes accusations."

Des confessions qui arrivent certes tard mais qui auront été saluées unanimement par l'ensemble de la presse spécialisée qui exhorte une nouvelle fois l'industrie du disque et de la musique à des réflexions profondes pour relancer l'attractivité de leur production.




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