LES FOUGÈRES DE Melle ALDEBERGE XVI

Philippe Larue

Aïe, aïe, aïe. Une cocotte dans une cocotte, cette Melle Aldeberge ce matin. À vrai dire, une poularde Nanteuillâte chauffée à blanc, c'était le cas de dire. Les seins cachés dans la vapeur, en psalmodiaient un Christ étatique administratif. Le début des cinq jours de vacances anglaises, une tradition confidentielle de Melle Aldeberge, se réinitialisait correctement. Le joufflu d'arrière-train de Melle Aldeberge se pavanait sur les bancs du spa, en sueur, provoqué par ce spore érotique. La chichiteuse adjointe en chef Melle Aldeberge, muait son origine du monde. Dans cinq jours, la mijaurée réincorporerait sa serre, ses fougères, métamorphosée de la tête aux pieds.

Quand à Mme Mimex, elle serait à nouveau jalouse de la peausserie réincarnée de Melle Aldeberge. Et pourtant, elle épluchait tous les magazines de l'administration de la conservation des monuments historiques des jardins remarquables de Nanteuil-la-Forêt, ceux de la coiffeuse Mme Trouffe, sans oublier ceux dont elle était abonnée: Elle Marie-Claire, sa Santé de Femme Actuelle parvenait bien à tous les Avantages? Ah cette pimbêche de Mme Mimex, n'empêche qu'avec Melle Aldeberge, elles détenaient le monopole des ragots de Nanteuil-la-Forêt.

Pour l'heure, Melle Aldeberge était dans le Welcome à goutteletter du corps pour seulement 1£18, les 4h! Après le repas de midi, Melle Aldeberge, gauchère éphémère se conduirait “Yours Dark Cottonwood”, jusqu'à Birmingham afin de compléter sa garde-robe de Queen de Nanteuil-la-Forêt

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