Gris songes

Jean François Joubert

Gris songes

 

Oublier le temps d'une journée verte la traite du noir, rendre le black and Whitehead, de l'aide sans vomir la distance temporelle qui nous séparent de nos ailes, logique intermédiaire, pour te retrouver en pensées sauvages, sans pansement...

Tout vole, ce soir, derrière la marée cage. Ce lieu, où l'on tente d'éliminer les maux dis sans trop ramer juste pour ramener la galère des bleu-prussien à bon port, et hors du chant des couleurs, de l'arme blessure.

Un oiseau ?

Tout vole ce soir, et j'écoute comme un dernier cri, une dernière douleur le chant de ses idées volatiles minces moineaux qui courent tout la haut, sans domicile fixe. leur cris sont beaux, amères, piquants, liants et lentement, ils transpercent le silence, courent, nagent, et pleurent de là haut.

La misère se transporte en hauteur et elle n'a plus d'hameçon pour leçon, rien, ni personne ne saurait-la comprendre.

Tout vole là haut, et je plonge mon regard sous le lourd fardeau d'être né hors du champs de course, loin des baleines naines, des nautiles et des cerceaux.

Le rêve d'une étoile, la douceur d'une goutte, le parfum d'une fleur, la vie d'août, le vin qui défile, les poissons qui sommeillent dans cette mer au goût fin d'ananas. Rien, n'as vraiment d'importance, sauf ce contour d'une pupille, ocre ange sur un plan d'eau qui sommeil. Rêve.

Rien, sauf le cri, la douceur de mon songe sans mensonge, celui qui me laisse penser ou croire en tes bras, ta présence sans calcul, pour que encore une fois mes larmes cesses de couler, que nous montions ensemble, dans un rire, droit au firmament du sixième feu crème...

Tout vole derrière ce nuage gris-marron, la terre, le ciel, les eaux, et ce vieux débris d'os, dont on ne sait plus que faire.

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