HAPPY

Philippe Larue

Voici à l'heure, les folâtres sourires du Conduche-Cassius Célestin, marmottait Lucienne, 97e habitantes du lieu-dit de La Classine. 

À vrai dire, l'hétéronyme C3 était conglutiné comme une bienséance au corps flétri de Célestin. La caractéristique de C3 était la déambulation de sourires en C3, chaque matin à La Classine. 

Ainsi, le Royaume des Cieux se baguenaudait au gré d'une C3 usagée de 1907. Depuis qu'il s'était attardé sur le seul bac à tulipes de La Classine, celles-ci incarcéraient une maladie cryptogramique. Le feu follet des yeux de C3 offrait des feutrages grisâtres sur les feuilles des tulipes. Cessez-le-feu un instant! 

Omis les plantes, C3 avait droit aux œillades des habitantes lorsqu'il s'aboulait vers l'une d'elles. Les pattes-d'oies avaient véritablement oeuvrées, les ridules correspondaient à de vieilles badernes dont C3 en sauvegardaient l'usufruit. Happy C3 le dénommé de La Classine, grâce à son ardeur traînaillarde, animait les craquelures à en rajeunir par des sourires béats. 

Le besoin de botox était bon pour les macchabées, finalement. Ce Conduche-Cassius Célestin anéantissait l'âge, les temps pliés dérobés et agonisait la vieillesse de La Clarisse. Et depuis ce 21 novembre 2013, C3 emprisonnait dans ses oreilles, le moi, moche et méchant Happy qu'il restituait par ses vibrisses nasales, hors de son nez pâle. 

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