Hydres

azraelys

https://youtu.be/Hhr38Ylng1I

Mes bourgeons privés de floraison,

Qui s'effritaient déjà sur l'autre rive

Où les basilics pétrifiaient les grives,

Ailes et becs, d'infâmes oraisons,

Tombent aux mains d'hydres amères :

Assoiffées d'avortons esseulés

Qui déambulent encore à la vêprée,

À la quête d'une génitrice passagère.

 

Elles n'agissaient jamais seules 

Crocs, griffes lacérées,

Souffles empoisonnés,

Leurs assauts, mon linceul.

 

Mes pupilles obstruées d'effroi

Reflétaient encore ces vives couleurs

Qui leur provoquait tant de fureur,

À elles, ces « étoiles » larguées dans l'oubli.

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