Il est perdu.

T'étais Belle, t'avais tout, 

Pour la joie et le Bonheur, 

T'étais la première, 

Loin de tous, loin de nous. 

Tu rirai, tu vivais, tu profitai

Avec tant de droiture et de saveurs, 

Que même dans tes yeux, 

Y'avait des jardins colorés

Et des tas de fleurs. 

T'avais l'idéal dans tes mains, 

La Paradis sur Terre, 

Mais les autres seront des chiens, 

Lorsque toi, tu seras dans la misère. 

Il t'obsède, il te prend, il te bat, 

A coup de pourquoi, de pourquoi pas. 

Il est là, dans le néant,

Perdu trop inconstant, 

Dans la vie, près de la Mort, 

C'est son Malheur à lui, trésor. 

Il défie le temps et se moque des gens, 

Il prend le Monde tel un jeu, 

Où chaque cartes truquée,

Bien pensée, calculée,

Sera bientôt exposée. 

Il ne sait pas, il ne sait plus. 

Qui est là et qui ne l'est plus. 

Les gens partent, le délaissent

Lui même s'en va, le coeur en tristesse. 

En larmes, il se plaint, il se noie, 

La chagrin crois-moi, il le connait déjà. 

Ne rien comprendre et ne pas voir, 

Telle est sa devise, et tu sais

Chaque leçons de morales, 

Il l'apprend et la révise. 

Etre moins con, être plus grand, 

Plus patient, moins déprimant. 

C'est le combat de sa vie,

Sa quête ultime, 

Parce que le naturel chez lui, 

N'est qu'un amalgame de choses futiles.

Il ne fait pas exprès, il ne veut pas. 

Son esprit le massacre, son corps obéit. 

Il a mal et il aime tout et rien à la folie. 

Il est le Paradoxe et l'instabilité, 

La douceur, la sécurité et le danger. 

Il prend, il donne,

Il offre et récupère ses dons

Il n'sait pas, tu vois. 

Il n'sait plus, tu sais. 

Il est perdu, parfois...