Il faut montrer ce qui est caché

pierreantoine

Schachnovelle, par Stefan Zweig, que je lis dans le texte.

C'est beau.


Je songe à ce qu'est la politique de formation, de détection aussi, des joueurs d'échecs en Union Soviétique.

Mes collègues me disent, me répètent sur tous les tons, qu'il faut aimer Garry Kasparov.

Je penchais, fautivement semble-t-il, pour Anatoly Karpov, les joueurs plutôt sages, les classiques en somme.

Le bon joueur d'échecs, le futur champion est le contraire d'un génie, d'un créateur absolu, il est tout sauf William Shakespeare.

Jeune homme, le futur champion est un ingénieur, un type solide, un esprit constructif-scientifique, le genre Robert Musil en somme.

Les personnalités conflictuelles, les cogneurs, les fugueurs même sont systématiquement écartés.



Filippo Lippi, le "prince des bordels", il aime les femmes et quel artiste !

Nietzsche: à la fin de ses années Lycée, il prend une année sabbatique qu'il passe essentiellement à fréquenter des filles de rien. Cela lui vaudra une solide Syphilis !

Botticelli: je crois qu'il était Gay, comme Emmanuel Macron.


Plus personne ne croit en la monogamie, ne pratique la monogamie.

Cela sonne XIXè siècle, le couple bourgeois, conformiste.


Quant à moi, je fais partie de cette catégorie que Zweig nomme "les gens faciles à séduire".


Rien ne s'oppose à la nuit: Delphine de Vigan y narre en détail le suicide de Lucile, sa mère, dans la deuxième partie du roman.

L'auteure a écrit ce bouquin immédiatement après la tragédie; il a paru en 2011


Si je devais écrire un roman sur la Bulgarie, sur la vie à Sofia en particulier, je crois que les filles y occuperaient toute la place.

Les hommes, dans cette partie du monde, se contentent de travailler et de boire, accessoirement de se battre.

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