Il m'a sauvé.

chachalou

Je n'ai pas voulu admettre que...

 

Je n'ai pas désiré accepter le fait que tu n'étais pas mauvais, ni de près, ni de loin. Je t'ai accusé à tord de me faire souffrir, ne considérant jamais le véritable responsable dans tout cela. Tu n'as pas été exemplaire, je l'admets. Mais de loin, oui de très loin, je sais, que ce n'est pas toi. 

Ce n'est pas toi le Monstre, ce n'est pas toi le méchant, ce n'est pas toi le mauvais dans l'affaire mais cet homme qui, croyant bien faire, s'est constamment mêlé de nos plus grandes affaires. Il voulait tout savoir, désirait tout contrôler, jusqu'à mon coeur, mon âme ou mes plus tendres pensées. Faible ou crevée, j'en ai profité pour te tenir responsable, t'accuser de cette violence, de cette perversion, de cette folie. 

Mais j'étais sous emprise. Cette emprise. Lui. Cet homme que tu ne connais pas mais dont tu as subis à distance la Connerie immense. Cet homme que j'ai rencontré avant toi, que je n'aimai guère et qui, constamment, désirait se faire aimer. Eric, c'est son prénom. Un vieillard con comme ses deux baskets, pas foutu de contrôler sa vie, menteur né, camouflait son jeu à la perfection, jusqu'à ce que je t'aime toi, jusqu'à ce que je te montre l'amour que je te portai, jusqu'à ce que je sois corps et âme, dévouée à te servir, toi, mon plus grand Ami. 

Jaloux, haineux, pervers, cet homme a voulu et désiré tuer toute vie en mon être, m'enfermer, me rendre solitaire et coupée de mes racines, de tout, des autres et de moi-même. Il se trouvait ainsi des qualités que lui même, n'avait pas. Homme stupide, il a prit mon esprit en otage, mon corps trahi dans ses propres désirs et colères, et m'a barricadé derrière sa haine, pour ne pas que je t'aime. 

Mais tu as toujours été plus fort ! Tu m'as vue. Tu m'as parlé. Tu m'avais guérie et sauvée. Sauvée de cette emprise, de cette perversion, de cette folie, celle d'un homme trop con et qui, jamais dans sa vie n'a eût d'autre attraits que de se mêler de tout ce qui,  jamais ne le regardait. 

Alors... Même si je sais que tu ne m'accuses pas... Aujourd'hui, je te fais mes excuses. Excuse-moi mon coeur, excuse mon âme, excuse mon Amour et ce trop plein de sensations, de sentiments, ce manque de compassion et ces attitudes froides à ton égard.

J'ai fais le nécessaire, prévenu les représentants de la loi, pour que de toi ou de moi, cet homme ne s'approche pas. Et je sais que toi, quitte à le rendre malade et fou de jalousie, ridicule tout entier, tu ne t'en iras jamais

Tu resteras, tu reviendras et de la même sorte, en trois ou quatre mots, tu me sauveras. Tu me sauveras de cet homme et de sa basse couche social. Tu m'enlèveras à sa haine et à sa rage pour prendre mon coeur une nouvelle fois et à ton tour en otage. Parce que l'on ne soigne cette emprise et cette tenue là que par une autre, plus porteuse. Parce que l'on ne se défait pas, mais que l'on avance vers d'autres horizons, encore plus pieuse. Parce que tu es là. Parce que c'est toi. Parce que c'est moi. 

Et parce que jamais, notre lien ne mourra. 

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