Il pleut sur nos vacances

Laurent Ottogalli

Il pleut sur nos vacances, c’est la faute à pas d’chance,

Toi tu es en partance, moi je suis dans l’errance,

Je regarde ton absence, j’écoute ton silence,

Puisque tu es partie, puisque tu m’as maudit,

Puisque tout est parti, enfin, c’est c’que tu  dis…

 

Il pleut sur nos vacances, c’est la faute à pas d’chance,

Oh ! Douce enfance, chère payée de mes souffrances,

Devant nos différences, tu préfères l’indifférence,

Le plus grand des mépris, oh ! Toi, dont je m’épris,

Tu ne l’as pas compris, tu n’avais pas de prix…

 

Il pleut sur nos vacances, c’est la faute à pas d’chance,

Et en toute confiance, pleine d’assurance,

Tu as tenu séance, m’as jugé par avance,

Convaincu le jury, je me retrouve proscrit,

Malgré mes pleurs, mes cris, à l’oral, à l’écrit…

 

Il pleut sur nos vacances, c’est la faute à pas d’chance,

Trahir ma confiance, cela n’a pas de sens,

Pour justifier, je pense, ton envie d’autres danses,

Tu m’as mis au pilori, sorti ton feutre gris,

Écrit F.I.N.I., comme d’autres I.N.R.I...

 

Il pleut sur nos vacances, d’après Météo-France,

Peu de chances que ça change, même si… ( l’espérance

Que tu m’redonnes ma chance, une nouvelle Renaissance…)

Le temps va rester gris, ce matin, ce midi,

Mais crois-le bien aussi, le reste de ma vie...

 

 

 

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