Ils...( 55 )

Jean Marc Frelier




Un jour quelqu'un m'a dit dans l'intention manifeste de me blesser

tu finiras tout seul ce qui pris au ras des mots vaut pareil pour chacun

même si le sens figuré de cette vindicte probablement méritée

signifie évidemment sans amour qui t'accompagne...

d'où ce poème prémonitoire :



Ohitorisama...



Tôt ou tard le jour nous arrive

où ce qui peut rester de souvenirs

nous tient lieu d'évasion

hors la vie qui bascule

mais pas mort pour autant

entre deux quelque part

soi-même face à soi

près l'hiver d'un amour

qui nous longe et nous suit

ou plus seul que jamais

comme un arbre incongru

découpé sur la lande

sous lequel temps à autre

s'amusent à se vieillir

les enfants de passage...



jean-marc frelier 31/03/2017 (ev)

“ chants immatures “

copyright exclusif

Dédicace : Mme Joyce Carol Oates

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