Impatiences

Mon cœur et mes entrailles dans leur impatience 
Laissent échapper un cri, inaudible mais présent, une tornade sexuelle, une soif d'offrande 
Le corps d'un homme, toi, mon homme. Il m'est impossible de me nourrir seule de mes émois

Il m'est impossible de ne pas sentir ton pouvoir, de tes mains emprisonnant mes seins 
A mon sexe frémissant sous tes doigts, à cette extase qui gagne le bas de mes reins. 
Il m'est doux, il est doux à mon postérieur de le sentir fou, de mes fesses craintives et impatientes

De s'ouvrir à tes yeux et à tes désirs, autant qu'aux miens, depuis Toi ;

A cette impudeur de t'offrir mes senteurs, mes saveurs.

Les flots ruisselants venant de ce puits  sont des sources odorantes et tactiles 
Dont je voudrais t'abreuver cent jourd'hui  et autant de nuits.