Impossiblement

Patrick Gonzalez

Photo Irma Haselberger.


Mon impossiblement,

Ma déesse onirique, mon beau rêve de chair, mon souffle nostalgique, ma reine aux petits pieds, mon superbe supplice.

Tu as bu tout mon air, marqué de baisers rouges ma pulpe hérétique, inventé de tes doigts mille courbes érotiques. Dessiné en douceur, de tes lèvres magiques, la marque de tes dents sur mon âme extatique. Tour à tour légère, capiteuse, en volutes de peau, en voiles hypnotiques, glissé sous mes paupières ta marque indélébile.

Je baise ton reflet aux miroirs transparents, je cherche dans le vent ton ombre lumineuse, livide, haletant, mon impossiblement.

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