Inchoatif
James Px.
Tu vas manquer l'iris sauvage
La voyelle du vert
Quand débarquera l'invisible
La consonne d'hiver
Le triste vertige grandira
Quand la foi lyrique partira
Qui n'a pas un jardin au paradis
Appelé fac et spera
La boue s'est retirée
Et laisse s'échouer l'angoisse
Sur la route fracturée
Les pierres dans le chaos parlent-elles
Tout nous exige
Nous voit
Nous cherchons entre les jupes maternelles du destin
Nos maisons nos chats nos sourires
Tout ce qui est inutile est assassin
Deux mains qui se perdent
C'est assez pour le trou du monde
Ohé mortel
Quelle poésie est importante
Si personne ne la lit
As-tu soif
Quelle goutte d'eau est dans la boue
Pour qu'elle ne se perde pas
Qu'espérerons-nous avec l'illusion perdue
Quelle solitude attend
Car le temps ne se dissolve pas
Et si le monde a péri pour un adieu
Le monde ressuscitera
Quand le vert reviendra
Un ciel sans couches
Pour l'absence bestiale
Un peu d'égo
Qui m'aime de désir
Tes lèvres endormies dans mes vers
Qui crient ta présence
Et embrassent encore
Tes épines de douleur