Inerties...( 89 )
Jean Marc Frelier
Psaume 168...
Que l'ampleur s'élève
par à-coups
par degrés successifs
dans l'humeur imprévisible
d'un matin
nouvellement impérieux
dès que les pieds se posent
entre ciel et plancher
au rendez-vous
du miroir où rien ne s'attarde plus
qui signifie soi
d'ablutions mécaniques
en cafés bien frappés
prêt comme jamais
à revêtir de signes
les espaces à remplir
sans perdre un seul instant
de tout ce qui te manque
comme des bienfaits avérés
dont la charge est légère
sachant que tu ne disposes
que de quelques minutes
pour crever un à un les abcès du silence
et donner la parole à l'entière émotion
bonjour jour
délivre-moi tes lèvres
patinées de pudeur
accentue mon regard
sur tes hanches enroulées
viens mes bras
dans les sangles du temps
fais encore Ô ma peau ressentir
et mon coeur provisoire
un peu plus s'étonner ...
( chant 1 )
Que vaille d'aller
que vaille d'aller
à nos côtés l'immense
ou le petit espoir
je ne m'éteindrai pas
avant de te connaître
toi qui me donne
la force et autant le courage
que vaille d'aller
que vaille d'aller
au plus près de l'intense
de ses yeux dans l'obscur
qui ne se ferment jamais
sans m'avoir inspiré
que vaille d'aller
que vaille d'aller
vers son corps
qui s'endort
contre le mien bercé...
jean-marc frelier 22/06/2017 (ev) “ à ciel ouvert )copyright exclusifDédicace : M. Walt Whitman
Je ne peux pas m'empêcher de vous dire encore à quel point c'est sublime... Pardon
· Il y a plus de 6 ans ·Julien Darowski
J'aime beaucoup ce texte.
· Il y a presque 7 ans ·nilo
trop gentil Nilo merci merci
· Il y a presque 7 ans ·Jean Marc Frelier