Inerties...( infinies )
Jean Marc Frelier
De loin en loin...
A toutes les cinq heures cinquante six précises
et les deux mai depuis qu'existe mai
à la huitième dune à gauche en partant
au front échevelé de la bordure unique d'un septième soir de toi
au lent convoi d'éclairs sauvages celui qui strie les vitres pures de tes seuls yeux
à l'homme à naître que cherche encore son premier cri
au tissu rouge qui t'appartient depuis toujours
aux mains connues prêtes à entendre
à la faim de tes pas dans les couloirs du quotidien
à toute vie qui bouge à toute vie qui bouge
tes larmes heureuses versées parmi les visages versées parmi les visages
au simple nom qui recouvre la terre ardue que tu sanctifies d'humilité
à ton corps qui m'accorde la fraction lumineuse d'un remerciement ému
à ton corps qui m'accorde un véritable lieu où s'aimer redevient...
jean-marc frelier 05/07/2017 (ev)
“ à ciel ouvert “
copyright exclusif
Dédicace : M. Israël Eliraz
C’est beau ! J’avais écrit une « poésie à ciel ouvert ». C’était un dialogue entre deux amants dans un cabriolet qui se lançaient dans le vide du haut d’une falaise. Mais c’était moins réussi que ton texte. C’était aussi la fin du bouquin, pas très gai, il est vrai.
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Merci Hervé de lui donner une si profonde résonance, très touché par la tonalité de vos lignes d'où émerge l'essentiellement humain...
· Il y a presque 7 ans ·Jean Marc Frelier