infâme
David Ralin
Je suis un compagnon infâme
Dans le flot immonde de vos larmes
Je torture à tort ou à raison vos âmes
Rédigeant cette trame, malade de boutades
Qui embrasent avec hargne cette salade fade.
Goutant avec délice aux préjudices de ces mélodrames
Avide insalissable, scélérat gouta goujat à vos espiègleries
Du sadisme de l'hypocrite lombric, à la perversité du pique,
Perfide tragique du vice humain nique,
Je déguste votre bile maligne enviant l'envie
Des IES comme calomnies, jalousies, saloperies….
Sur vous j'essaie mes armes entre bravades et chantages
Je tire mon bonheur de la douleur de tous ces râles.
Devant toi grande hautaine dame,
Le bruit du tumulte chante comme une insulte,
Exulte divine chagrine d'une geôle je culbute
A te briser les ailes, tes rêves d'adultes.
Impersonnelle sous un parapluie anonyme
Mutine victime de mes paronymes,
Esquisses légitimes de mes crimes,
Je fais de toi, de vous ma cible.
D'un sol frisquet, stature voutée,
Tu en as le vertige, tant tourmentée tu seras,
Tu succomberas las à la véracité des bobards,
Fables, papotage des on- vous- dit
Quand je rie molasse populace de votre lie.
Je bénis alors….. Ta tombe que ton âme succombe
Au royaume des ombres à la claire pénombre
Qu'une blanche colombe t'étreigne loin de ce monde.
Dans ce royaume sans valeurs en sa splendeur froideur
Des nauséabondes rancœurs aux chaudes faveurs,
Mes plaies sont faites de durs labeurs.
Auxquelles sans frayeurs, je ne peux me livrer avec ardeur
Tant mes peurs candeurs de tes pleurs
Me laisse rêveur à entretenir l'horreur.
Ma cellule de verre, manque d'air,
Ma souffrance est un mystère
Brisant l'archer de ma muse,
M'enlevant toute inspiration
Comme une intruse mes idées fusent,
A l'incohérence du ballet doigté
Qui font exulter cette fièvre envenimée
Mise en terre sans passion
Je ne puis effacer tous mes regrets
Juste t'amener le sommeil éternel
Pour que tes cauchemars s'éveillent
Affronter la vérité cette dure réalité
Qui………..
À vous de juger la suite même estompée……