interrogations

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Jeune homme essaie de penser...

Je ne pige pas certains trucs. Je ne pige pas pourquoi tant de gens s'intéressent aux fringues (et à les changer toujours pour des plus neufs), bagnoles (avoir toujours plus de chevaux et de gadgets électroniques qu tombent en rade), et gadgets électroniques connectés (et énergivores en batterie donc jamais autonomes). Je m'intéresse un peu à ça (surtout fringues et bagnoles), mais cela ne me suffit pas.

Je veux dire, c'est sympa les fringues, c'est bien le seul truc qui nous reste dans cette société très visuelle, pour séduire aussi, pour l'aspect pratique et technique. Les bagnoles aussi j'adore, les moteurs en général, les motos qui avoinent bien mais, car il y a un mais, tout ça est inutile voir ridicule sur route ouverte. rouler à 50 km par heure en voiture de sport coincé derrière les voitures du peuple... (sans mépris pour le peuple)

S'intéresser à d'autres pays, d'autres façons de voir, penser, vivre, d'aimer, c'est super aussi! c'est différent de s'intéresser à d'autres enseignes, soldes, magasins, boutiques... S'intéresser à d'autres gens est beau aussi.

De toute façon, tout peut-être beau.

La beauté, parfois, n'est qu'une façon de faire, un savoir-faire.

C'est comme dans la séduction.

Il y a la beauté de la surface et l'intérieur.

Qui peut-être beau, laid, vide, à sauver, à aider,...


Bon, en confection, les produits de qualité valent un certain prix. C'est certain. Mais purée, que c'est bon d'enfiler des chaussures hugo boss! et de danser dedans!


Société, quand tu me rattrapes !


Prière aux vaches et autres animaux à cuir de la planète. Bises à tous !

Maintenant que j'ai un peu mieux compris la vie, je privilégie la qualité à la quantité.

Mais il n'y a pas que les choses dans la vie.

Franchement, y'a aussi l'amour, la douceur, l'intelligence, lire, écrire, la nature, le défi, mille autres trucs. La gentillesse, améliorer les choses, les entreprises, les gens (les aider à s'améliorer s'ils le veulent).

Je ne sais pas. Le monde matériel me paraît vraiment trop limité. Le monde n'est pas une équation froide. Le monde humain est un vaste bordel, et c'est ça qui est super. Et toutes ces tentatives uniformisation de l'humanité sont vraiment flippantes. Le monde humain a des limites bien plus vastes. L'humain nous étonne sans cesse.


Y'a aussi la politique, la vraie politique, pas celle des corrompus télévisuels et médiatisés. Y'a le sens propre de sa vie. Ou les sens. Ce que l'on veut faire, doit faire, est forcé de faire. Comment on veut vivre, comment on veut mourir.

On a plein de choix, mille routes à explorer.


La société du toujours plus nous tuera. Toujours plus de choix, de femmes, de sexe, de choses, d'électroniques, je ne pense pas que ce soit le bon chemin.


Y'a tellement de faux et d'apparences autour de nous que quand on est vrai avec un autre humain, c'en est bouleversant ( pour nous ou l'autre, ou les deux) Ces instants de vérité révèlent bien des manques dans la société française actuelle. Compliquée. Trop compliquée. Les gens qui viennent d'ailleurs, et de pays plus pauvres financièrement, savent parfois nous montrer un peu de valeurs humaines. Car parler, danser, aimer, c'est gratos.


Faut aller vers la société du mieux vivre. C'est ce qui se passe avec le bio, les amap, les petites fermes, les jeunes qui s'installent en milieu rural, les ruches, les groupements de producteurs, plus de bio dans les cantines, plus d'éducation à la nature. Car c'est notre maison. Même le béton de nos habitats vient bien de quelque part. 

S'interroger, se demander si on a besoin de ça? Si on peut donner ça? à qui? comment?

Faire pour le mieux, faire attention aux ressources.

Faire attention à soi même

S'éloigner des excès...

Faire entrer de la paix en nous, c'est déjà un début.

Combien de gens qui ne savent plus qui ils sont? qui ont perdu le fil?

Ce n'est pas facile de rester sur les rails.

Chaque vie comporte ses épreuves.

Faut être tolérant. Vivre en société nombreuse est quelque chose de difficile et de non naturel je pense. Avant, les tribus étaient moins peuplées.


Mais ce mieux vivre, pour soi même ou pour tous?

Telle est une des questions qui peut nous chahuter!



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