Interstices...( 34 )
Jean Marc Frelier
Etude...(45)
Diaspora...(part 2/3)
(psaume 254)
Je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui savent en grand
ouvrir l'espace
dans leur amour renouvelé
j'irai d'étapes en découvertes
jusqu'aux limites humaines
de leur vaste amplitude
à chaque fois surpris
de l'étendue sans fin
qu'ils déploieront indulgents
devant mes yeux étroits
à chaque fois surpris
de ce qu'ils me révèleront
sur toi-même
d'irréversiblement haut
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui m'acceptent encore
par-delà les griefs
en ne tenant pas compte
de ce qu'ici je suis
ou ailleurs
ai pu être
en ne tenant pas compte
de mes sombres bagages
de mes ombres pesantes
ni du temps égaré
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui me libèrent de l'illusion
d'avoir à devenir
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui savent où quand
m'aller quérir
dans leur patience inépuisable
j'irai nicher les jours en creux
toutes mes peurs irrationnelles
l'obscure étreinte de mes défaites
pour chaque fois m'y sentir naître
depuis le désordre lointain
à force de refuges
à force d'émotions
pour chaque fois m'y sentir naître
depuis le désordre lointain
à force de refuges
à force d'émotions
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui seuls m'extraient des angles morts
du frêle touchant de leurs reliefs
en dernier lieu
des années vides
porté par leur vague élevée
qui jamais ne reflue
en dernier lieu
des années vides
guidé par leur envol invariant
qui non plus ne fléchit
en dernier lieu VRAI
d'un sentiment unique
auquel enfin s'unir
à perte de vue
auquel enfin s'unir
à perte de vue
Je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui savent en grand
ouvrir l'espace
dans leur amour renouvelé
j'irai d'étapes en découvertes
jusqu'aux limites humaines
de leur vaste amplitude
à chaque fois surpris
de l'étendue sans fin
qu'ils déploieront indulgents
devant mes yeux étroits
à chaque fois surpris
de ce qu'ils me révèleront
sur toi-même
d'irréversiblement haut
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui m'acceptent encore
par-delà les griefs
en ne tenant pas compte
de ce qu'ici je suis
ou ailleurs
ai pu être
en ne tenant pas compte
de mes sombres bagages
de mes ombres pesantes
ni du temps égaré
je ne voyagerai plus
qu'entre tes bras
qui me libèrent de l'illusion
d'avoir à devenir...
jean-marc frelier 29/05/2018 (ev)
“ dynamiques du vide “
copyright exclusif
Dédicace : M. Velimir Khlebnikov
Là où tu te sens en sécurité...
· Il y a presque 6 ans ·nilo