Involutions...( 987 )

Rêve immobile...( 17 )

(Psaume 192)

Vieil amour...

Dans l'espace fermé de moi-même

aux frontières abolies

je pense à toi de tout mon être

comme un rivage à atteindre non pas

pour me prouver une dernière fois

qu'aimer je peux encore non pas

pour surmonter autrement que seul

les quelques encablures qui me séparent

d'une vérité intangible à laquelle nul n'échappe non pas

pour nous rendre plus facile à vivre

ce qu'il peut y avoir de douleurs irrésolues

chez l'un et l'autre rassemblés

mais sans doute naïvement séduit par l'espoir

immature comme infantile d'accomplir

chacun notre voyage ultime

dans un étonnement réciproque

Ô vieil amour je prends conscience à l'instant

que si nous nous trouvions enfin

je n'accepterais jamais

de venir m'ajouter à ta peine...

jean-marc frelier 11/01/2018 (ev)

“ à ciel ouvert “

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Dédicace : R. Juda Halevi