Je n'ignore jamais

Je n'ignore jamais
Tes besoins tes pêchés
Il n'y a pas de mais
Je t'aime, je t'ai péché

Laisse donc moi t'aimer
A toi bien m'arrimer
Il m'arrive de rêver
Que ton corps me vêt

Je suis le veau
Qui tête tout ton lait
Je suis là haut
A te regarder non laid

Je te promets toujours
Que je serai autour
De toi sans jamais de fin
Parce que je crève de faim

Ton être est d'une beauté
Que je dois sublimer
Alors je ne me tais
C'est simple le verbe aimer

Je vocalise souvent
Je ne dis pas du vent
C'est de la déclaration
A point d'exclamation

Je ne sais terminer
Ce poème qui naît
Parce que à l'infini
Je ne mets pas de ni

Ni c'est toi ni c'est toi
Parce que ce n'est que toi
Qui a courbé mon toit
Dans un chemin étroit

Alors je te confesse
Que tes si belles fesses
Me mettent bien en liesse
Et tiens moi donc en laisse

Je me laisserai faire
Parce que tu es mon air
Dans cet effroyable ère
Dans ma tête tu m'aères

Je borde ton échine
Et je suis toujours in
De ton écrin de peau
J'ai là beaucoup de pot