Joyeux anniversaire...

Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire !! entonnent-ils tous quand s'allume la lumière !

Ils sont tous là, enfin presque tous…

Ami(e)s, famille, chapeaux pointus et langue de belle-mère ! Ils sont tous là, lalalalala…et il s'en moque !!

Oui, il s'en fout…

Elle lui a souhaité Son annif' cet après-midi, à sa manière…lalalalère…Elle … Elle…

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Sourire de façade, yeux dans le vague, tapes dans le dos et embrassades…

Elle était là, quand il est entré dans son bureau…

Elle…

Il a sursauté, surpris…

Il l'a regardé, réalisant brusquement qui elle était !!

- « Mylène ??? a-t-il balbutié …

Ils ne se connaissent pas en vrai… quelques photos, quelques tchats… c'est tout.

- Lundi, c'est mon anniversaire, lui avait-il confié entre autres. Oui, entre-autre car cette fois encore, elle avait allumé, avec ses mots, une bougie particulière qui dardait dans sa prison de tissu. En un mot comme en cent, il avait bandé tout au long de leur échange…

Et là, en entrant dans son bureau, cette femme, à contre-jour, la fesse gauche posée sur son bureau. Elle a sursauté elle aussi, surprise par l'ouverture brusque de la porte… s'est mise droite, a poussé ses cheveux sur ses épaules d'un geste nerveux et…

Bon sang, qu'elle est belle ! enfin pour ce qu'il en voit car le soleil qui inonde la pièce ne lui laisse entrevoir que la silhouette découpée au laser de sa visiteuse. Sans doute aussi cette mise en scène n'est-elle que le reflet de l'image qu'elle veut bien donner. Elle lui a parlé de son manque d'assurance, de ses doutes de son âge. Elle se drape de lumière pour qu'il ne voit pas son visage…

- Oui, c'est moi, murmure-t-elle…

Il s'approche, vite, la saisir, la respirer, la toucher…

- Hoooooooooo, Mylène…

Leurs corps se fondent l'un à l'autre…

Chaleurs partagées

Rondes et bosses coïncident comme les pièces d'un puzzle…

Il a son nez dans ses cheveux… Seigneur, qu'elle sent bon…

Ils tremblent autant l'un que l'autre. Elle s'agrippe à sa chemise. Ne pas toucher sa peau, pas encore, pas déjà. Il sent si bon.

Dans son cou, elle respire, làààààààààààà, à la césure du menton, son odeur d'homme, celle qu'elle préfère, mélange intime de sueur et d'après-rasage.

Lui, la bouche dans son cou, lààààààààà…entre oreille et cheveux. Elle aime cette caresse…

Elle gémit, chancelle, s'appuie plus fort à lui.

Il capture ses hanches et plaque son envie contre son ventre. Il bande comme un barbare, balbutie, laisse sa bouche suivre la ligne de son cou et chavirer dans son décolleté.

Seigneur, pense-t-il, qu'elle est douce.

Ses doigts tremblants détachent les boutons, arrachent presque la soie à la peau.

Pas de soutien-gorge, ses seins, déjà. Il en aspire les bourgeons, tendus, sucrés, un délice. Elle bascule la tête en arrière étirant son corps, gémissante… les mains à plat sur le bureau.

- Simon, halète-t-elle

Il mordille, désire…si fort, si fort…

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Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire !!

Il retombe du cumulo-nimbus où il se faisait du bien…

Regarde, presque étonné, les êtres qui l'entourent…

Souffle ses bougies, bois le champagne, rit, plaisante.

Porte ses doigts à son nez… elle est là… sur ses phalanges, sous ses ongles…

Il lèche, discrètement… elle est là… hoooooooooooo, comme elle est là…

Si fort, si fort…

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Il s'est agenouillé… a relevé la corolle de sa jupe… a posé son nez sur la soie, mouillée… parfumée.

Il a fait glisser le tissu… posé son nez… écarté les lèvres… trop envie… la bouffer, tout de suite…

- HOOOOOOOOOOoooooooo, se plaint-elle en se raidissant. Elle frissonne et sa peau se hérisse ;

Elle se recule sur le bureau, y pose ses fesses et écarte les cuisses…offerte, elle s'abandonne… donne… donne… à la langue qui fouille, suce, aspire, caresse… donne… donne.

Elle se couche sur les papiers qui encombrent le meuble, posant ses talons sur le bord du bureau et il la lèche, sans fin, se nourrissant de ses sanglots, emmagasinant pour les jours à venir ses plaintes et ses soupirs…

Et elle, les doigts emprisonnant sa tête, guide, retient, appuie… ses hanches balancent lentement, un roulis presque imperceptible, une houle douce, lente… et elle geint…

-Simooooonnn, expire-telle…

Une lame plus forte, elle se tend vers lui qui plonge son majeur dans sa chatte, pour s'offrir encore plus.

Il aspire son bourgeon… elle hoquète… perd son souffle…l e retrouve quand il passe sa langue sur ses nymphes puis le perd de nouveau quand il l'aspire, manipulant entre ses lèvres le bourgeon dressé.

Il entre et sort son doigt, jouant dans son ventre, agaçant délicieusement sa féminité exacerbée.

Elle se tend, psalmodie ouiiiiiiiiii… ouiiiiiiiiiii… hooooooooouiiiiiiiiii.

Puis perd son souffle, encore, se raidie, arque ses reins…

Il sent autour de son doigt prisonnier, une pression subite, une eau plus abondante. Elle écarte encore plus ses cuisses et … coule en criant dans ses mains. Seigneur, elle frisonne sans fin, empalée sur son doigt, chahutée par sa langue. Elle coule et lui boit… lape, déguste…Encooooooreeeeeeeeeeeee…

Cela dure infiniment, des vagues successives et violentes qui transforment son corps en pierre et son sexe en source…

Puis le ressac…lent avec ses petits cris de fin de plaisir… ses frissons doux, sa retombée des cieux…

Mais il sait…

Se débarrassant à la hâte de son jean et de son caleçon, il ne perd pas de temps et sa hampe dardée pénètre, lente poussée dans le minou trempé.

Hooooooooooooo, gémissent-ils en cœur. L'un prend, l'autre donne…jusqu'à la garde, englouti… une poussée, minuscule et elle coule encore.

De nouveau changée en pierre, elle jouit et lui, sa queue pressée par son plaisir, ne se retient pas… fusionne à son tour, tenant ses hanches, entièrement enfoncé. C'est fulgurant. Tout son corps tremble. Il offre sa laitance à cette femme de chair et d'eau dont il a tant rêvé.

Cela dure ; c'est fabuleux.

Quand il rouvre de nouveau les yeux, il la voit lui sourire, et prolonge encore sa possession par de petits coups de reins. Il ne veut pas que cela finisse…

Il sort d'elle à regret, mais se penchant, pose sa bouche sur son minou trempé et savoure leurs sucs mélangés à petits coups de langue.

C'est magique, elle coule encore…

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Alors, le champagne lui semble insipide, le gâteau a, lui, un petit goût sucré-salé qui lui tord le ventre, comme Elle…

Après sa dégustation, Elle s'est relevée, puis passant sa main sur sa chatte, elle en a recueilli le miel et l'a porté à sa bouche, sans le quitter des yeux, elle a léché ses doigts puis l'a embrassé, doucement…

- Bon anniversaire, a–t-elle murmuré contre ses lèvres… Bon anniversaire Simon…