LA BATAVIA DE Mme WHART
Philippe Larue
La dame aux camélias, Mme Whart, et qui avait cramée liasses d'argent sales des gués ans pagaies de Mr Becoq, m'avait invité à Harvard aux bas mots, pour une représentation de la Traviata.
Époinçonnée par Verdi à Deezer, elle chatouillait de la fourchette, non pas des roquettes de Balzac, mais une batavia flétrie trop Xérès dans la vinaigrette. Après laitues de présentation, les Devos des 2CV Azam, les têtes Biolay à cause de Sisley, Mme Whart avait démystifié l'opéra de Kat'sou, car Perry était à Pétra, Quimper qui Pertus au Porto et...patatra, voilà qu'elle avait la dalle thon à la mayonnaise escarbèche. Une Taratata cette Traviata. Je vicompte Comté les trous de mémoires de Mme Whart, craquante et tendre hautbois, tubas avec les cors aux pieds de Racine, moyennâgeuse lorsqu'elle scala une pinte de gueuze dans le jabot. Une petite ivresse spontannée l'avait son soutien-gorge bavard, lingé, séché par Dyson, un Van Halen de Verlaine.
Tout était clair dans la pépinière verbale de Mme Whart. Opéra-Comique, Jaggert la laitue mélangée à la batavia et d'y distinguer ses hic hoquets y déambuler O2 Magots, Arthur Martin par le roi pécheur d'houx vers le service après-vente du charme qui l'avait Bizet sur son abajoue. Et depuis ce soir là, Mme Whart navet plus Verdi, mais piquée son nez nu, fard empourpré de Verdi.