la fille de la défonce du canard qui boîte et de l'égoïsme uni-ver-sel

Et j'fume, j'fume, j'fume,

Pour être plus heureuse,

Et j'fume, j'fume, j'fume,

Il paraît que ça rend moins peureuse,

J'en ai b'soin alors,

Beaucoup de courage, mais pas d'or,

C'est comme quand j'rêve que j'm'allonge sur son corps,

Et que je m'imprègne de son odeur jusqu'à l'aurore,

Elle est belle et s'infiltre dans mes veines,

C'est drôle par ce qu'elle cause parfois ma peine,

Elle a cette douce mélodie, symphonique rengaine,

Aux Hommes, bien trop souvent, elle inspire la haine,

Petite brune aux yeux amandés,

Frêle brume sur des prairies enneigées,

Maîtresse de mes songes et de mes désirs,

Maîtresse tu me ronges et cause ma dérive immolée de plaisir,

Calomnies de tes phalanges cassant mon cœur,

Litanies de ces anges brûlant dans la 25 ème heure,

Sournoiserie du renard s'en allant chasser,

Épilepsie du canard qui s'met à grogner,

Métaphore d'un amour conjugué au futur,

Si j'avance c'est pas pour entamer l'futur,

C'est seulement pour faire comme si,

Mais au fond j'm'en balance de c'que tu vis,

Pourquoi pas devenir égocentrique,

Puisque y a que ça, à présent, qui donne la trique,

Et les flingues automatiques,

Vous savez, ceux qui créent la panique,

J'parle de défonce, d'une femme, d'animaux, d'égoïsme et de clic,

J'suis pas très catholique, j'suis pas vraiment clean,

Non plus, ma bouche décousue sème l'agonie,

Chez riri, loulou et fifi,

Mon enfance cagoulée,

Jeune vierge effarouchée,

A l'approche de mon pas feutré,

Qui s'endiable sur ses seins gonflés,

J'ai osé la toucher de mes pupilles,

J'ai osé, à présent je vacille,

J'finirai par partir en vrille,

Tout ça pour une jolie fille.