La malédiction parentale

M'entends tu ?
J'ai des choses dures à t'annoncer.
Si ça te tue,
Je m'en excuse mais il faut l'annoncer.
Je ne veux pas être oppressé par les autres.
Ils veulent que je te sorte du noir.
Malheureusement, je vais rien te promettre.
Il sera possible que tu sers ta mâchoire.

Je vais sûrement t'empoisonner,
Je n'ai rien pour te faire rayonner.
Pourrir dans une maison délabrée,
Serait la seule chose que tu connaîtrais.
J'essaye d'écouter les oiseaux ou le vent,
Dans l'espoir qu'il m'éclaire sur la justice.
Mais je reste inquiet sur les liens qui se tissent,
Puisqu'ils nous font suivre les pas d'antan.

Respires-tu ?
Je sais que la pollution vient de cette souffrance.
Tout ça me tue,
Je meurs de toutes ces années d'emprisonnement.
Mon cœur est meurtri de culpabilité.
Les chemins parcourus restent une fatalité.
Toutes les pétales qui sont tombées du pot,
Me disent si je peux embellir son berceau.

Je vais sûrement t'empoisonner,
Je n'ai rien pour te faire rayonner.
Pourrir dans une maison délabrée,
Serait la seule chose que tu connaîtrais.
J'essaye d'écouter les oiseaux ou le vent,
Dans l'espoir qu'il m'éclaire sur la justice.
Mais je reste inquiet sur les liens qui se tissent,
Puisqu'ils nous font suivre les pas d'antan.

Les rivières restent calmes,
Mais l'orage va sûrement m'en vouloir.
Les récits se blâment,
Mais j'aurais pu détruire ce couloir.
Dans ton petit nid,
J'espère que tu trouveras un paradis.

Je vais sûrement t'empoisonner,
Je n'ai rien pour te faire rayonner.
Pourrir dans une maison délabrée,
Serait la seule chose que tu connaîtrais.
J'essaye d'écouter les oiseaux ou le vent,
Dans l'espoir qu'il m'éclaire sur la justice.
Mais je reste inquiet sur les liens qui se tissent,
Puisqu'ils nous font suivre les pas d'antan.