La mante religieuse

L'amour tel la mante religieuse
Broyeuse de nos coeurs, amoureuse
Quand soudain naît la jouissance sublime
T'arrache la tête de ses griffes infimes...

Et ça rôde furtivement dans les horizons
Capable de détruire la plus solide des maisons
Et de bouffer même celui qui sera le plus endurci
Pour le réduire à n'être qu'un fantôme endormi...

Oh mon amour, je t'aime encore tu sais
Toi qui un jour me condamna à me taire à jamais
Toi ma meurtrière, ma détresse, toi ma tueuse
Oh mon amour, toi ma mante religieuse...

Et si par hasard, un jour, tu la croisais
Cours, cours et ne t'arrête jamais
Car alors même la tête arrachée, même mort

Tu lui crieras toujours que tu l'aimes encore...

L'amour tel la mante religieuse
Broyeuse de nos coeurs, amoureuse
Quand soudain naît la jouissance sublime

T'arrache le bonheur de ses griffes infimes...

Printemps 2010