La mise à mort du sens

Astra

Alors que je ne suis pas certaine de mon pouvoir d'abstraction je suis au regret d'anticiper sur la muerte de mi alma, autrement dit personne ne peut faire de suppositions sans se confronter à la muerte de mi alma. C'est sacrément marrant quand on y pense de réfléchir à ce sujet car la muerte de mi alma n'a d'égal que sa supériorité congénitalement lié au fait que la muerte de mi alma aime se faire balader en laisse dans les rues du quartier latin près de la muerte de mi alma justement. Enfin bref. Il s'agirait de laisser de côté cet aspect peu ragoûtant de mon être afin de devenir endurant face à la muerte de mi alma. Je suis las de vivre ou plutôt d'exister puisque la différence est grande. Qu'importe le nom je ne compte pas rester indifférente. Adieu messieurs les juges. Je m'en vais purifier mon âme en d'autres contrées pourvoyeuses d'avenir je l'espère car je ne pourrai supporter l'isolement de mes forces. Monsieur le procureur je me soustraits je tire un trait je vais sous le trait. Adieu à toutes vos simagrées, vos simulacres de vérité. Je ne suis que terre, monticule d'argile. Pâte façonnée par les vents et les marées. Le soleil et les nuages. La pseudo-philosophie s'arrête ici pour moi. Je me casse je me barre je me tire je me fous le camp moi-même. 

Adieu donc affreux moussaillons. 

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