Le Ciel a grondé d’une violence pas ordinaire. La terre a avalé nos fondations. La nature a pleuré et pleuré, De toutes ses précieuses larmes. Dans les villes côtières Où vit l’âme des Bakweri et des Douala
C’est vrai, que lorsqu’on est grondé sévèrement, On finit tous par couler des larmes. La patience est toujours notre arme ; Ne pas couler les larmes ne change rien à notre charme, C'est notre joie ou chagrin qui s'enflamme.
Parfois les larmes de joie coulent sur nos joues, Quelques fois et plus souvent elles coulent à genoux. Quand la vie nous donne des coups, Quand on ne peut plus prendre nos jambes à nos cous.
Sur Douala et Limbé, se sont abattues pas des larmes de joies, Mais des violentes larmes donc j’ignore toujours la cause. Sous ce ciel, le soleil ne se faisait plus entendre, Les larmes de pluie avaient pris le contrôle, On dirait un homme libéré de ses chaines
Rien n'échappait à ces larmes Qui balayaient tout sur son passage Comme un incendie. Ne laissant plus aucune construction, Causant quelque décès et des millions de pertes,
La nature pleure, L'environnement se tord de douleur. Mes frères et sœurs ne sont plus heureux. Les pluies n’ont pas joué seulement leur partition enviée, Ce sésame du ciel donc nous implorons Dans certaines circonstances
Cette fois-ci Elle a préféré être à la base de terribles inondations, Que d’arroser nos rues souvent poussiéreuses Et nos plantations souffrant parfois d'horribles sécheresses La nature pleure, elle a pleuré Et mes cités sont victime de ses pleures Tamla Deffo Hyacinthe.30 Juillet 2018
Le Ciel a grondé d’une violence pas ordinaire.
· Il y a plus de 6 ans ·La terre a avalé nos fondations.
La nature a pleuré et pleuré,
De toutes ses précieuses larmes.
Dans les villes côtières
Où vit l’âme des Bakweri et des Douala
C’est vrai, que lorsqu’on est grondé sévèrement,
On finit tous par couler des larmes.
La patience est toujours notre arme ;
Ne pas couler les larmes ne change rien à notre charme,
C'est notre joie ou chagrin qui s'enflamme.
Parfois les larmes de joie coulent sur nos joues,
Quelques fois et plus souvent elles coulent à genoux.
Quand la vie nous donne des coups,
Quand on ne peut plus prendre nos jambes à nos cous.
Sur Douala et Limbé, se sont abattues pas des larmes de joies,
Mais des violentes larmes donc j’ignore toujours la cause.
Sous ce ciel, le soleil ne se faisait plus entendre,
Les larmes de pluie avaient pris le contrôle,
On dirait un homme libéré de ses chaines
Rien n'échappait à ces larmes
Qui balayaient tout sur son passage
Comme un incendie.
Ne laissant plus aucune construction,
Causant quelque décès et des millions de pertes,
La nature pleure,
L'environnement se tord de douleur.
Mes frères et sœurs ne sont plus heureux.
Les pluies n’ont pas joué seulement leur partition enviée,
Ce sésame du ciel donc nous implorons
Dans certaines circonstances
Cette fois-ci
Elle a préféré être à la base de terribles inondations,
Que d’arroser nos rues souvent poussiéreuses
Et nos plantations souffrant parfois d'horribles sécheresses
La nature pleure, elle a pleuré
Et mes cités sont victime de ses pleures
Tamla Deffo Hyacinthe.30 Juillet 2018
Hyacinthe Tamla Deffo