La puinée des monstres

1nconnu

Toi! Ma plus fidèle amie, ma tendre ennemie
Que la douceur de cette absence me meurtrie
Que ton silence est insupportablement bruyant
Que ne donnerais-je pour n'entendre ton chant

Toi qui des cratères visibles fait couler l'eau
Toi qui fait des humides puits, des gouffres arides
Toi qui fais des grands palais, de douloureux caveaux
Toi qui, des fières foules rends des personnes tristes et vides

Mais malgré tout, tu n'y est pour rien, tendre amie
Tu n'es… qu'en cas d'absence, de transparence
Toi qui par des longs sanglots, malgré toi, grandi
Et tes soupirs font de la vie, une chose rance

Bien que de défaut tu es pleine, chère amie
De qualité, tu n'es, bien sur, point exempt
Mes pensés s'écoulent plus vite quand tu me hantes
Avec ta sœur vous régissez, nombre de vie

Car quand arrive ta sœur, TIMIDITE
Rapidement, trop même, tu rappliques pour jouer
Quand elle bénie, un berceau avec habitude
Tu le maudis longtemps de ton nom, Solitude

Signaler ce texte