La vie, la voix, l’hécatombe…

douxfoutropforever



La vie, la voix, l'hécatombe…

 

Écrire en noir des mots de braise

Pour sublimer la force, glorifier l'impuissant

Le lac a calé, englouti l'orignal vivant

 

Quand s'unissent les voies sans issues

Dans un chœur famélique

Les loups s'invitent

A engloutir les restes

 

D'un survol le corbeau alerte

Guide les hommes vers le ravage

Ses voies acerbes sonnent vrai

Il faut tout éparpiller

 

Tout confondre

La vie, la mort

Les renaissances sans futures

Les survivances glauques

Les possessions supposées

 

Tout reprendre

De zéro à l'infini

Suspendre les affaires courantes

Forger l'épaisse armure

Qui n'a plus rien à protéger


Ne plus s'alarmer des larmes

Suer à en tremper le suaire

Mourir à une vie

De vitriol aspergée


Tout défaire

Laisser les nœuds couler

Juste entrer et prendre

Occuper l'espace

Entre deux brassées

De vent de liberté.



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