La vie rêvée de Gustave

leo

Gustave, bouche béante offerte aux cieux, recueillait les gouttes d’H2O larguées par les dieux en furie. Il restait immobile, au milieu de cette cohue ou chacun s’empressait de se mettre à l’abri de ce bombardement diluvien. La pluie s’intensifiait, pilonnant la ville de ses molécules acidulées. Les réfugiés climatiques endossaient leur carapace de frustrations. Ils heurtaient Gustave, imperturbable colombe succédant aux sots pigeons déserteurs. Les tentatives de déstabilisation restaient vaines. Ce drôle de personnage, bravait le mouvement collectif de sa magnifique candeur, exaspérant le flot ininterrompu d’hommes et de femmes…

A la vue du contrevenant buvant les nuages, certains ralentissaient, atténuant leur pleutre fuite pour lui brader un sourire sans fond. En d’autres circonstances, ils auraient fait sa rencontre, celle d’un être qui aurait marqué leur vie à tout jamais. Gustave était roseau, pliant face à cette marée humaine mais ne cédant guère une once de terrain, trop enraciné à sa rêverie coincée entre deux buildings.

Les trombes d’eaux cessaient au fur et à mesure que les paupières de Gustave se rouvraient. Il vivait les éléments et les convertissaient à son bien être. Son hypersensibilité lui permettait d’être en communion absolue avec un être, un phénomène ou encore une bâtisse. Son âme et son corps fusionnaient avec ce qui l’émerveillait. Comme happé par la beauté, la douceur, l’amour  à s’en oublier lui-même. Son entité toute entière, incoerciblement, devenait le miroir de la force qu’il admirait.

Ses « absences » avaient été le drame de ses parents qui avaient attendu de lui bien autre chose qu’un simple réceptacle d’émotion. Il devait conquérir l’Amérique, au risque  d’être un sous-produit, piétiné par l’oncle Sam. Mickael et Sarah escomptaient de leur unique enfant, un destin de bâtisseur à la française. Leur progéniture  hisserait leur fierté au sommet de l’empire State Building. Il devait être l’engeance de leur vanité : sa réussite incarnant leur rêve américain, chiffré en millions de dollar.

Gustave avait toujours été introverti, cimentant les espoirs parentaux en une chape de déception, ne leur permettant plus aucune infiltration égoïste. Son mutisme avait encouragé ses parents à intensifier leur lutte s’en remettant au divin. Prières et tutorat au sein de la communauté religieuse étaient devenus leurs pains quotidiens.

Puisque leur enfant récalcitrant  les dépossédait de leurs illusions, Gustave était à coup sûr possédé par le démon. Son silence était défiance, profanation de leur sacro sainte attente, qu’ils essayèrent de briser par tous les moyens. Aux pluies de coups qui s’abattaient sur lui, l’enfant imaginait son enveloppe corporelle en parapluie multicolore paré de ses rêves chatoyants. A la faim qui le tiraillait, il pensait qu’elle était puisée par ses sentiments les meilleurs qui croissaient exponentiellement. Gustave s’accommodait avec délectation de toute épreuve l’enrichissant de ressources nouvelles, imaginées par son cœur. La seule tristesse qui parfois le submergeait, eu égard aux personnes qui le maltraitaient, songeant à tout le mal qu’elles s’infligeaient inutilement…

A le vouloir en créateur, ils oublièrent de l’admirer comme le monument qu’il était. Son architecture psychique était la huitième merveille du monde. Si les conjectures temporelles l’avaient permis, Michelangelo lui-même aurait trépané Gustave pour l’immortaliser de son art. Encordé, il aurait peint sa voûte crânienne, se serait aliéné à la tâche. Il aurait compris qu’en cet unique lieu « la création d’Adam » portait tout son sens, que ce cerveau était la genèse elle-même, que ces neurones étaient des millions d’étincelles de vie générée du bout de ses pensées divines. Gustave était la postérité, inaltérable. Ses parents désarmés, le chassèrent dès qu’ils le purent. Gustave mettait en péril le socle même de la communauté en étant qu’Amour face à toute cette haine tarie de sa raison, évaporée au fil des années.

Banni, il errait donc de ville en ville, collectionnant toute la substance de son pays. Il avait en tête tout ce que l’Amérique avait fait de plus beau. Sans nul mot, il obtenait toute la générosité de ses compatriotes. Son visage réfléchissait l’amour, même infime, tapie en chacun. Il écoutait des heures durant les histoires de ses compatriotes, de son pays et adaptait à chaque syllabe le regard et l’émotion de circonstance avec une justesse et une densité inouïe. Sa compagnie n’avait pas de prix, tant elle enrichissait le conteur de l’attention unique qu’il méritait d’avoir. Au-delà des repas et du gîte, l’hôte gratifiait Gustave des précieuses devises vertes afin de lui permettre d’œuvrer au-delà de la ville, au-delà des comtés, des Etats et qui sait peut être un jour, par delà le pays…

Plus aucunes gouttes ne tombaient. Gustave, allégé par cette fusion amniotique, repartait dans ses flaques sensuelles, vestige de sa récente envolée psychique, de son bien être fœtale. A chacun de ses pas, un clapotis d’amour lui murmurait d’incandescentes odes. Quelques dédales de rues plus loin, son pas vif collait à la frénésie urbaine. Sa nervosité absorbait les injures de chauffards aboyant toutes vitres baissées. Les taxis  s’empoignaient à coup de klaxons. L’attroupement des passants alléchés par la joute, se muait en une meute de chiens. Gustave se sentait oppressé, lièvre en proie d’une royale chasse à courre. Il détala à en perdre haleine, se terrant dans une ruelle afin de reprendre ses esprits. Agenouillé, il pria son cœur de ne pas tenir rigueur de cette triste scène. Il se releva, fixa son pas sur la trotteuse pour ne pas manquer son train. Il ne se doutait pas une seule seconde que ce voyage mettrait un terme à son errance…

Essoufflé par sa course, il monta péniblement dans le wagon.

Au démarrage de la motrice, les dernières gouttes de sueurs perlèrent.

Il secoua sa crinière à la façon d’un pur-sang s’ébrouant. Il ouvrit la porte du compartiment, les yeux clos, comme il le faisait à chaque fois qu’il s’apprêtait à entrer dans une autre dimension. Ce rituel le mettait en condition pour réceptionner chaque nouveau lieu et êtres qui pouvaient s’y trouver. Ses traits avenants se déliaient et occupaient tout l’espace, enveloppaient chaque personne d’un halo de bienveillance. Son âme filigrane était une fragrance qui émerveillait les sens.

Sa chevelure brillante terminait de s’arranger anarchiquement, il recueilli la sève salée de son effort du bout de sa langue, qu’il passa sur sa lèvre inférieure, puis supérieure.

C’est donc cet ange dans l’embrasure qui extirpa sœur Anna de sa lecture méditative. L’heure tardive et le peu de voyageurs qui empruntaient cette ligne auraient dû la faire sursauter. Hors, c’est une énorme quiétude qui avait troublé son recueillement.

Hébétée par tant de beauté, son estomac se noua, anesthésiant toutes phrases cordiales qui auraient été de rigueur en pareille circonstance. C’est un visage illuminé par la grâce que Gustave vît en ouvrant ses yeux pétillants de générosité mais aussi des mains tremblantes se crispant au missel, qu’il prît pour une émouvante civilité. A cela, il répondit d’un sourire pénétrant qui plongeait la dévote, confuse, dans ses lignes saintes qui se dérobèrent aussi fort que son cœur battait la chamade. Anna, sous son voile en vapeur se saisit de son chapelet qu’elle égrena fiévreusement, accompagnant Gustave du regard à prendre place en face d’elle. La proximité de ce corps et la puissance de ce regard la faisaient respirer plus profondément encore, mettant en avant la générosité de ses seins. Gustave se tendît de toute son âme, de tout son corps, offrant à la jeune femme une perspective toute aussi généreuse. Elle psalmodia intérieurement des cantiques effrénés. Ses louanges transpiraient et cognaient Gustave dans son torse, alertaient ses tempes et inondaient ses testicules bouillonnantes de désir. Elle recouvrait désormais, chaque nervure du crucifix. Elle occupait ses doigts à relever chaque stigmate de celui qui fût homme et à qui elle avait dédié ses vœux. Ce corps au toucher irradiait son ventre tout entier d’une chaleur irréversible. Les blessures du christ pour l’humanité incendiaient les scrupules de la nonne. Elle porta immédiatement l’objet de sa foi à la bouche, le lécha comme le ferait un animal sur une plaie, tentant l’asepsie. Ce réflexe animal dévêtit Gustave. La vision de son corps parfait, don du ciel, précipita la croix d’Anna, toute prête à prendre feu en son sillon ruisselant.  Elle tenta d’étouffer son buisson ardent  en de rapides et violents va et viens, stoppés par les bras d’un christ rivé à sa croix indestructible. Gustave l’accompagna par mimétisme enserrant de sa main son phallus. Anna l’attira à elle, remplaçant son dieu par l’être qu’il fît à son image, la plus belle des images. Elle sentit ce Dieu de toute puissance en elle et dans une dernière lutte, visant à écarter le malin, elle planta le crucifix dans l’antre de Gustave. Vaine tentative d’exorcisme qui n’eût que pour effet de le cambrer de bien davantage. Il gémit de plaisir, impulsant plus énergiquement encore ses élans, durcis à l’extrême. La mécanique prostatique, échappait à la raison bien pensante.

Il n’était alors plus question de sexualité. Gustave était de cet amour universel, qui pouvait l’unir à n’importe quel sexe de son âge, à partir du moment ou son âme fusionnait. Aucuns gestes n’étaient plus dotés de réflexions. Les corps s’étreignaient librement, passionnément. Plus aucuns doutes, ni tabous ne les harcelaient. La somme du désir qu’ils portaient en chacun d’eux s’alliait en un plaisir des plus intenses. L’ensemble de leurs flacons intérieurs se brisa, les effluves se mêlèrent et ce fut le bouquet de toute l’Humanité qui s’évaporait dans cette alchimie improbable. Leurs enveloppes charnelles étaient en chute libres, happées par les cieux jusqu’à épuisement.

Gustave se réveilla,  remonta sa couverture sur son corps frissonnant. Il souri et se rendormi jusqu’au prochain arrêt, sa destination ou l’attendait ce qui avait hanté sa vie entière.

Les lumières du quartier s’allumèrent, la porte s’entrouvrît, deux hommes se tenaient là debout, l’expression morose. Gustave ouvrit les yeux, releva la nuque de sa couche et fixa de son regard empli de mélancolie, ces doux visages familiers qu’il côtoyait depuis dix années maintenant. Il respira profondément et posément pour taire ses sanglots qui s’accumulaient dans sa trachée. Plus il se redressait à la verticale, plus son cri de désarroi luttait contre la loi de la gravité se muant en un pathétique et bien inutile glapissement.

Il se prit la tête entre les mains, accoudé aux genoux et médita quelques instants, sous le regard impuissant des molosses qui n’osèrent pas le bousculer de directives. Qu’auraient-ils bien pu lui dire, qu’il ne sache déjà ?

Gustave connaissait tout du cœur de ces hommes là. Il en était devenu le confident, le conseiller, les guidant dans leurs réflexions avec son visage aux milles facettes, un artisan modelant et polissant leur sagesse. Ils étaient devenus à son contact des ouvrages d’orfèvreries qui extasiaient les regards. Ils s’étaient bonifiés, décantés de leur impureté, l’apanage des êtres millésimés qui enivraient de joie leurs entourages. Gustave avait absorbé leurs joies en métamorphosant leurs peines. Ils se tenaient devant lui, las, décharnés, ombres de leur conscience disjonctée par une surtension affective. Gustave, au-delà de leurs cœurs, maîtrisait le parfait déroulement de cette journée jusqu’à la seconde prête ou surviendrait l’extinction de ses feux.

Du crime dont il était coupable, il ne se souvenait de rien ou si peu. Il avait plu ce jour là, le bruit des klaxons, de sa montée dans le train…et puis l’accusation dont il ne pu se défendre ne pouvant livrer mots. Il avait  été reconnu aux yeux de la société comme violeur et meurtrier. Les détails monstrueux l’accablaient, le corps d’Anna défenestré, retrouvé sur le bas côté de la voie ferrée, le crucifix présenté comme objet de sévices. A chaque élément présenté, Gustave fondait en larme, fusionnant avec la gravité de ce dont il était accusé. Les expressions si foisonnantes qui revêtaient son doux visage avaient disparu lors des différents entretiens. Le témoignage de ses parents et de leur communauté d’appartenance avait fait état d’un attardé possédé par le diable. L’errance et le silence de Gustave sur des années n’avaient permis aucune piste à son avocat pour contrer la férocité des attaques. Démuni de tout il tut la seule ligne de défense qu’il aurait pu tenir : Le consentement d’Anna avant sa culpabilité et son suicide. Chaque témoin avait juré sur la bible, tenir une telle opposition aurait été suicidaire pour sa carrière. Il se contenta donc de laisser condamner son client à la peine capitale.

Gustave, à défaut de se souvenir avait fini par être persuadé de sa propre culpabilité.

Chaque jour de sa détention, il avait rêvé cette journée fatidique différemment, exhortant le meilleur de son âme, si besoin en était, à prendre forme. Il embellissait le laid qui l’avait probablement habité.  En quête de pseudo rédemption, Gustave noyait son trou noir dans un océan de repentir, ne laissant aucune chance de survie au monstre très vraisemblablement tapi dans un recoin de ses arcanes intérieurs.

A ce jour, il était satisfait de l’histoire qu’il se contait. Aux yeux des jurés, la retouche du crime aurait vraisemblablement revêtu le maquillage à outrance, telle une vieille pute, fatiguée par tant de passes psychiques : Rimmel, dégoulinant du mensonge. Les pâtés de vérités qu’il tentait de faire tenir sur sa toile, souffraient du poids des couleurs, tous prêts à s’effondrer, à l’ensevelir au nom de la mémoire d’Anna.

Il se leva et passa la journée comme il se l’était imaginé, au détail prêt. Au pasteur, il n’avait dit mot, juste souri car c’est ce qu’il savait le mieux faire.

 La nuit cagoulée tomba, le venin en alerte.

Escorté de ses meilleurs amis, il foula le long couloir, connaissant précisément, au pas prêt, la distance qu’il devait effectuer. Il entra, puis se coucha docilement. Il laissa faire les gestes consciencieux des professionnels de la mort, lui, simple apprenti, se gaussa de l’absurdité judiciaire : ils distribuaient la mort en toute impunité. Il offrit un ultime sourire aux rictus figés puis fixa l’horloge dignement. Il compta à rebours ses centaines de visages qu’il avait rencontré, ses innombrables histoires dont il était le dépositaire jusqu’au dernier tour du cadran. Il égrena les cinquante dernières secondes en hommage aux Etats qu’il avait traversé. Chacun d’entre eux perdaient en Gustave, un enfant, un garant de ses valeurs les plus pures. La somme de leurs rêves mourrait en ses veines infectées. Lourdes secondes menant à l’éradication  de ses années de conquête de son rêve : celui d’incarner « the United Human of  América »…

Ce train de la mort devait le conduire auprès de ses vieux parents et de cette communauté qui l’avait rejeté des décennies auparavant. Il avait à cœur de laisser s’échapper pour la première fois ses mots pour leur narrer ce dont leur foi et leur cadre social les avaient privé : une vérité américaine que nul n’avait jamais pris le soin d’écouter dans toute sa diversité…

 Dans un dernier souffle avant de s’endormir, le condamné murmura un sincère « god bless américa » puis ferma les yeux définitivement, emportant avec lui tout espoir d’une réussite collective. L’injection avait sonné le glas, assisté du téléphone à tout jamais silencieux, en mémoire de Gustave.

Le rideau se referma, emportant avec lui, ce monstre, cet ange, cet américain…dépossèdé de sa vie, dépourvu de ses rêves.

  • Morceau d'anthologie.Bravo Léo.

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Photo chat marcel

    Marcel Alalof

  • j'ai pris le temps de lire .. ça décoiffe . un condensé de tout ce que l'on voudrait cracher à la face des "petit homme" (comme Wilheim Reich les nommait)
    comme je me fiche du concours :-) je dirai que ce texte est universel quant à la connerie humaine. j'aime cette fougue écrivaine - de la graine à soigner- continue Léo amitiés

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Img 0012

    ristretto

  • avec un peu de retard (dans mes lectures et dans mes commentaires).. je te laisse mon impression, j'adooooore ton écriture, tes mots comme "la nuit cagoulée"...c'est une belle oeuvre.. j'aime énormément..merci Léo.

    · Il y a plus de 13 ans ·
    15592326 141051769716160 1919602287 n

    thelma

  • Merci pour ce texte qui, pour moi, est en lui seul toute la "grandeur" de l'Amérique. Force des mots pour une pensée d'autant plus intense. 5 il est né au passé là est sans doute sa légitimité...)

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Xgk 2125 orig

    ysee-louise

  • Léo, tu es un drôle de garçon, ton style ne ressemble à aucun autre, tu es un volcan, chien fou, anticlérical, jouisseur, décapant, sans illusion. Avec le temps, tu vas t'épurer et là... trop fort !

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Imgserver orig

    brigitte--2

  • encore une fois bravo

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Default user

    la-louve

  • Léo tu m'épates!!!

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Arbre orig

    pointedenis

  • J'veux pas foutre la merde mais pour ton info Léo, il était une fois en Amérique dure quand même 3 heures 40 :)

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Mn 35 orig

    lapoisse

  • Un rêve cauchemar, comme le dit Sabine. La religion semble être un sujet qui te tient à coeur. Très bon texte, une fois de plus, Léo.

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Mn 35 orig

    lapoisse

  • Léo, j'aime les tourmentes de ton imaginaire. On te suivrait en enfer ....!!!!

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Iphone 19novembre2011 013 orig

    Manou Damaye

  • Transmission de pensée car j'ai justement écrit aujourd'hui un article sur la peine de mort (blog)!!
    Ton texte est incroyable..la scène avec Anna est d'une intensité folle..
    Merci et bravo ,ce texte me touche beaucoup.(5 coeurs évidemment)
    (je me demande vraiment combien de temps tu as mis à l'écrire?! :)

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Photosab orig

    sabsab

  • C'est une histoire dense, effrayante, tragique. La religion, la peine de mort : l'Amérique et ses excès de folie. Une écriture reconnaissable entre toute et qui ne nécessiterait aucune signature en bas de page. Un rêve cauchemar plein d'émotions fortes. Du pur Léo.

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Extraterrestre noir et blanc orig

    bibine-poivron

  • Tout comme la tour érigée lors de l'expo universelle à Paris, le personnage de Gustave symbolise une élévation érectile "donnée à voir". Et son ossature superbe libre et puissante à l'image de la statue au flambeau. Une nouvelle soignée et riche criblée d'émotions en miroirs

    · Il y a plus de 13 ans ·
    Et  2011 264 orig

    mlpla

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