L'amour à la rose

menestrel75

Le temps d'une danse d'une douceur très romanesque, 
son corps fut dépouillé laissant ses plus beaux atours 
dans l'infime lueur provenant de la seule petite fenêtre.

Dans la noirceur sensuelle, mes mains chaudes
Epousaient les courbes de son corps. 
Mes lèvres frôlant sa peau humide de plaisir,
lui procurent mille et un frissons, âme et corps..

D'un lent mouvement, de mes mains tendres et douces,
je caresse l'amphore de ses hanches.
Les yeux fermés elle suit le mouvement de mes mains
descendre vers le merveilleux compas de ses cuisses.
Elle ressent une légère pression entrouvrir ses jambes.
Un souffle humide lui colle à la peau.
Ma langue, parcourant les courbes de son mont de vénus,
Ineffable pression sur son bouton d'amour,
Que je sens, chaud, éveillé, tendu
comme si des spasmes s'emparaient de lui..
C'est alors que je me relève, une rose à la main.
Bouton de rose, aux pétales fermés,
un parfum enivrant envahit tous ses sens.
La douceur des pétales dans son cou,
ma main sur sa hanche, la rose descend entre ses seins.
La fleur odorante s'attarde sur son nombril.
Je la glisse tendrement,
elle épouse si bien la courbe de ses fesses...
Elle se glisse entre ses cuisses, elle la sent s'humecter 
sur ses lèvres débordantes de plaisirs...

Alors que je l'embrasse passionnément,
elle ressent la terrible rose glisser en elle !
Sa tête bascule vers l'arrière,
son souffle change.
Elle la sent en elle, aller et venir.
On entend le mouvement saccadé des nectars mélangés.
Elle gémit de plaisir,
avec cette rose, je la fais jouir.
Déposant la rose sur l'oreiller, je la contemple.
Sans ouvrir ses beaux yeux, elle se love contre moi.
Je sens son souffle chaud dans mon cou
et son étreinte passionnée me couvre de langueur.
Le sang de mon corps semblable à un braiser ardent,
je m'abandonne au plaisir charnellement romantique.
C'est alors qu'une gourmandise de plaisir l'envahit.
Telle une salamandre amoureuse, elle glisse le long de moi,
S'accrochant à mes épaules avant de s'amarrer à mes hanches,
Je ne sais plus où folâtrent ses mains,
Ses lèvres affolantes courent voltigent,
Ne m'abandonnant pas, continuant ses mouvements saccadés,
je sens quelques gouttes de sueur rouler sur mes tempes.
Chacune d'elles marquent l'effort fourni par ma belle.

Dans une étreinte de désirs passionnés,
nous laissons couler le miel de nos péchés. 
« Endors-toi, Ma Mie, je veille sur toi. »
« S'il te plaît, avant, s'il te plaît, j'ai tant envie…
Donne-moi cette merveilleuse rose… »

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