L'Attentat de Manchester

Dominique Capo

Le 22 Mai 2017

Ce matin, je n'avais pas encore allumé mon ordinateur – je m'apprêtais à prendre mon petit déjeuner – que j'ai reçu un SMS provenant de cette amie journaliste à laquelle j'ai déjà fais allusion à quelques reprises dans de précédents articles. Je le répète : je ne peux ni révéler son nom, ni faire état des informations qu'elle me communique. Elles sont confidentielles. Par ailleurs, il s'agit d'une personnalité connue du grand public qui tient à préserver son intimité et sa tranquillité. C'est pour cette raison que, depuis des mois, je bloque systématiquement l'accès à ma liste de contacts rattachés à mon profil Facebook. En effet, ce n'est pas la seule personnalité qui y est intégrée : des journalistes, des écrivains, des politiques, des acteurs ou actrices, etc. y apparaissent, et tous tiennent à conserver leur tranquillité.

J'en suis le garant, en tout cas lorsqu'ils appartiennent à mes contacts. Et je fais tout pour les préserver. Et parmi eux, il y en a un(e) qui est devenu(e) un(e) véritable ami(e). Nous communiquons quotidiennement ensemble sur tout en tas de sujets divers et variés ; notamment politiques ou de l'actualité la plus brûlante du moment. D'ailleurs, tandis que j'écris ces mots, en mème temps, je suis en train de discuter avec cette personnalité sur les attentats d'hier soi à Manchester.

Car, si je puis témoigner au sujet de cette abomination perpétrée au Royaume-Uni, il y a plusieurs faits que je souhaiterai souligner : Avant-tout, je me joins aux victimes pour leur apporter tout mon soutien et toute ma compassion. Je ne suis qu'un citoyen lambda, mème si mes mots ont une certaine portée parmi les lecteurs et les lectrices qui me suivent régulièrement ici et ailleurs sur le Web. Mais, je me joins à elles pour leur dire que je suis avec elles de tout mon cœur, de toute mon âme. Je suis à la fois désemparé, en colère, et triste. D'autant que cette fois-ci, ce sont des enfants et des pré-adolescents qui ont été visés. Des innocents sortant d'un concert de l'une de leur chanteuse favorite. Il n'y a pas plus abject et révoltant. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que je ressens comme colère et comme amertume. Nul n'a le droit de s'en prendre à des enfants ; y compris au nom d'une guerre qui leur est étrangère et dont ils ne savent rien.

D'après ce que je sais, en ce début d'après-midi de mardi, il y aurait une vingtaine de morts, et une soixantaine de blessés. Le terroriste est mort dans l'explosion de sa bombe. Et déjà, des arrestations sont en cours. Les témoignages recueillis sont innombrables. D'après mon ami(e), toutes les images de ce crime de masse ne sont pas montrables. Des coupures sont effectuées afin de ne pas choquer les téléspectateurs. Cependant, je suis sûr que d'autres, plus effrayantes, sont diffusées sur le Net.

Il s'agit là, bien entendu – il faudrait être naïf pour ne pas en être conscient – d'une arme de propagande. Car Daesh – et il ne fait aucun doute que c'est cette organisation criminelle qui se cache derrière cet attentat – compte sur la peur. Elle compte sur notre réaction haineuse et vindicative à l'égard de ces meurtriers. Elle ne souhaite qu'une chose, c'est qu'à force de propager la mort et la souffrance parmi nos populations, celles-ci fassent l'amalgame entre « Islam » et « Islamisme ». C'est que nous devenions suspicieux envers des croyants qui n'ont rien à voir avec cette vision de la religion musulmane. C'est que nous nous en prenions à eux sans distinction afin d'attirer de plus en plus de kamikazes en puissance dans leurs rangs.

Je pense donc, en ce moment, avant-tout, aux victimes. Je suis avec elles par mes mots. Ma colère, quant à elle, est dirigée vers ces djihadistes et envers Daesh qui sévit en Irak et en Syrie. C'est là-bas qu'il faut les abattre, y compris en y envoyant nos soldats sur le terrain. C'est le seul moyen de mettre un terme à plus ou moins brève échéance à cette boucherie. Car tant que Daesh existera, les islamistes installés en Europe auront une bannière autour de laquelle se regrouper. Par ailleurs, nous savons maintenant qu'il n'y a pas besoin que l'un de ceux-ci ait fait ses classes en Irak, en Syrie, ou en Afghanistan, pour qu'il décide de passer à l'acte à Paris, Bruxelles, Madrid, Stockholm, Istanbul, j'en passe. Il s'agit également de français, d'anglais, de belges, d'espagnols… Ça n'a donc rien à voir avec le fait de fermer nos frontières ou pas qui changera quelque chose. En outre, même à l'époque où celles-ci n'étaient pas aussi ouvertes qu'aujourd'hui, des attentats ont eu lieu sur notre sol. Mon père appartenait aux feu « Renseignement Généraux » dans les années 70-80-90. J'ai mème assisté à deux ou trois réunions de crise se déroulant au domicile de mes parents, à l'époque. Je me souviens notamment de l'attentat de la rue des Rosiers, des Brigades Rouges, d'Action Directe. Et surtout, ceux de 1986 et de 1995 qui ont fait entrer les actions islamistes de plain-pied dans notre quotidien.

Je n'ai aucun désir de vengeance envers les véritables musulmans d'Europe ou d'ailleurs. Parce qu'ils sont aussi victimes de ces barbares. S'ils fuient leurs pays pour tenter de ce réfugier en Occident, c'est parce qu'ils y sont contraints. Ils n'ont rien à voir avec ces « fous de Dieu » qui se servent de la religion comme prétexte pour nous maudire et nous attaquer.

Ceux et celles qui lisent périodiquement mes articles sur ces sujets connaissent ma position. Je l'ai assez revendiquée. Je l'ai assez détaillée, approfondie. Les enjeux qui se dissimulent derrière ces événements sont beaucoup plus complexes et beaucoup plus hétéroclites que la façon dont ils sont présentés. Je renvoie les gens qui n'ont pas lu mes textes sur ce thème à « Ignorance, combien d'innocents ai-je assassiné en ton nom ? », « Religion, que n'ai-je pas imposé en ton nom ? », « Si Dieu existe », « les Dessous d'une migration de masse », « la Grande Menace », etc.

Hélas, la grande majorité de nos concitoyens sont prompts à tomber dans le piège que leur tendent ces extrémistes. Ils réagissent, non pas en fonction d'une réflexion raisonnée. Ils réagissent en fonction de leurs émotions, de leurs « tripes ». La réflexion raisonnée n'empêche pas la douleur, la tristesse, la colère, face à de tels actes. Non, je suis un être humain, et je suis aussi révolté que tout un chacun par cette violence aveugle. Mais, je ne me laisse pas emporter par elle sans discernement. Je songe aussi à tous ces enfants, en Irak, en Syrie, ou ailleurs, qui sont autant victimes de ces atrocités que ceux de notre continent. La différence essentielle est que ces premiers n'appartiennent pas à notre forme de société, alors que les seconds oui. Les premiers sont loin ; ils nous indiffèrent donc davantage. Les seconds pourraient être nos enfants, ceux de nos voisins, ceux de nos proches. Et là, nous sommes prompts à laisser craquer ce vernis de civilisation auquel nous sommes tant attachés. Et nous nous transformons en personnes aussi vindicatives et haineuses que celles qui s'en prennent à nous.

Alors, je sais qu'il est trop tôt pour ce genre de considérations. Néanmoins, je les souligne une fois de plus. Parce qu'il est sans cesse nécessaire de les rappeler, au vu du comportement épidermique de certains et certaines. Ces âmes égarées qui mélangent tout et qui usent de tous les prétextes pour rejeter la faute à celui ou à celle qui n'est pas comme eux – un bon européen bien blanc, chrétien : là aussi, à moins de vivre dans une bourgade isole du reste du monde depuis des siècles, nous avons tous une fraction de sang extérieur à notre continent en nous ; y compris musulman. Au gré des brassages culturels, des migrations, des guerres, des cataclysmes, qui ont émaillé les deux cotés des rives de la Méditerranée. Que nous l'acceptions ou non, que nous le voulions ou non, c'est ainsi. On ne peut se cacher la tète dans le sable e se disant : ça n'a pas existé ».

Bref, en tout état de cause, comme pour le Bataclan, comme pour Nice, comme pour Bruxelles, etc., il ne faut pas se tromper de cible. J'ai toujours été, je suis, et je serai toujours, le plus virulents avec ces extrémistes. Ils n'ont aucune excuse à mes yeux. Il faut les éradiquer coûte que coûte. Par tous les moyens financiers, matériels, humains, qui sont à notre disposition. Ils sont les ennemis de la liberté, de la démocratie, du bien vivre ensemble. Ils sont les ennemis des valeurs auxquelles nous tenons le plus, et pour lesquelles nos aïeux ont versé tant de sang. Je n'ai aucune pitié pour Daesh et consort. Ce ne sont pas des musulmans.

Et pourtant, ceux et celles qui me suivent depuis longtemps savent quelle opinion j'ai de la Religion – quel que soit son dogme. Pour autant, j'estime que chacun à le droit à être préservé dans sa foi, mème si je n'y adhère pas ; mème si je ne suis pas d'accord avec ce qu'elle est ou ce qu'elle représente. C'est un autre sujet, je me suis également penché sur celui-ci dans nombre de mes articles.

Cependant, je suis un humaniste avant tout. Et la liberté, de penser, d'agir, de croire, de ne pas croire, d'écrire, de parler, de revendiquer, de critiquer ou d'encenser, de se divertir, etc. sont parmi nos acquis les plus précieux. Ces monstres, en s'en prenant à des enfants, que ce soit à Londres ou à Raqua, ont franchi un degré supplémentaire. Ils montrent ainsi leur faiblesse. Car, qu'est-ce-que sont ces attentats qu'ils perpètrent un peu partout dans le monde, sinon un aveu d'échec de leur idéologie Intolérante ? Plus Daesh recule, plus il multiplie les actes destructeurs pour « prouver » qu'il est toujours là. Or, comme les pires crimes commis par les Nazis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu'ils se sont aperçu qu'ils ne pouvaient plus l'emporter – 1943 - 1945 -, Daesh se comporte exactement de la même manière.

N'oublions pas, non plus, que, depuis le 11 Septembre 2001 – je dirai mème depuis la vague d'attentats islamiste des années 1986 – 1995 lors de la guerre civile en Algérie – GIA, etc. -, nous sommes au cœur d'une Troisième Guerre Mondiale qui ne dit pas son nom. Je l'ai déjà spécifié dans mes articles sur Charlie Hebdo, sur le 13 Novembre 2015, sur les attentats de Bruxelles ou de Nice. Et dans toute guerre, il y a forcément des morts. Aujourd'hui, les batailles qui constellent celle-ci ne ressemblent pas à celles que nous avons connu jusqu'alors. Jadis, il s'agissait d'armées entières s'affrontant en un lieu précis. Tanks, canon, soldats, etc. s'entre-tuaient. Et l'armée dont la tactique et la stratégie prévalaient sur celles de son adversaire, l'emportaient. Je vois ce à quoi nous assistons dans cette guerre planétaire comme des escarmouches localisées, mais continuelles. Un peu comme celles qui avaient lieu durant la guerre de Cent ans. Des combats localisés, avec peu d'hommes, en des endroits spécifiques de la ligne de front. Puis, de longues trêves ; avant que les suivants apparaissent ailleurs. Ces batailles actuelles – sauf en Irak, en Syrie, ou au Sahel par exemple – leur ressemblent.

Mais que ce soit jadis ou aujourd'hui, les principales victimes restent toujours les populations civiles – vieillards, femmes, enfants, fragiles, démunis. C'est injuste, c'est abominable, c'est terrible, c'est à vomir. Il n'y a pas de mot assez fort pour décrire ça. Ma colère est là. Ma ressentiment aussi. Je ne cesserai de le dénoncer et de me dresser contre ces aspects les plus abjects de l'humanité. Je lutterai constamment contre ceux et celles qui les utilisent pour assouvir leur volonté de dominer les gens qui ne sont pas comme eux. Je me dresserai à chaque fois que ces prélats de la douleur essayeront d'asservir, de soumettre, de conditionner ceux et celles qui ne pensent ou ne croient pas comme eux.

Toutefois, ma colère s'arrête à eux, et uniquement à eux. Ma peine, mes larmes, vont leurs victimes. Elles me trouveront toujours à leurs cotés. Je répondrai toujours présent pour porter leur parole. Je les serrerai toujours contre mon cœur. Je les épaulerai du mieux que je le peux ; en fonction de mes maigres capacités et possibilités. Je relayerai auprès de mes lecteurs et lectrices – anonymes ou connus – leur désarroi, leur souffrance, leurs besoins. Mais jamais je ne me laisserai aller à la haine, à l'inhumanité. Ou à brandir l'ignorance, la facilité, la simplification des faits, comme bannière pour justifier un désir de vengeance à l'encontre des autres victimes de Daesh et consort. Jamais...


Dominique Capo

  • Dominique, bien ton texte malgré les longueurs. Quant à ta "source", inutile de la mentionner... On s'en fout. A la rigueur tu la mets même en péril en la nommant ainsi. Et ton blocage d'amis ou non sur Facebook ? bof. Facebook c'est une base de données, attaquable avec les bonnes injections de requêtes SQL. Tu devrais plutôt ne pas communiquer par ce biais (les serveurs sont aux USA)... Tu te prends un serveur de mail privés chez toi, associé à une connexion fibre, et surtout une correspondance avec un protocole de cryptage.

    Si tu veux des sources d'infos, une carte d'accréditation de journaliste, un accès sur abonnement aux dépêches de l'AFP. Là tu en verras des horreurs que la plupart des journaux ne publient pas... Pas besoin de sources occultes (juste pour te faire mousser - c'est ce que ça m'inspire)

    · Il y a presque 7 ans ·
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    Marcus Volk

    • Mon ami. Peu importe que tu me crois ou non, je ne suis pas là pour me "faire mousser". Je suis juste honnête, franc, sincère. Je dis - je l'ai toujours fait, et je le ferai toujours quitte à m'attirer les sarcasmes ou les foudres de quelques-uns - ce que je vis, ce que pense, ce que je ressens. Je n'ai rien à cacher, je n'ai ni honte ni peur. On veut m'attaquer ? Qu'on le fasse, ce ne sera pas la première fois, ni la dernière. Mais je ne suis pas quelqu'un qu'on intimide ou qu'on fait taire pour ses opinions, pour ses prises de position, pour ses amitiés, pour ses pensées, pour ses écrits, etc. Tu dis que je suis trop long, très bien, c'est ton opinion, je la respecte. Encore une fois, ce genre de texte, je ne le relis pas ; je l'écris à l'instinct. Donc, s'ils ont des imperfections, des longueurs, c'est pour ces raisons. Quand j'écris pour ètre édité - comme c'est le cas avec un certain nombre d'écrits que je ne publie pas ici -, c'est autre chose. Je corrige, coupe, rectifie, etc. Facebook enfin, est un réseau social avant tout. J'y publie également mes textes parce que beaucoup m'y lisent, partagent, commentent ceux-ci. Je ne suis pas un spécialiste de l'informatique, et toutes les précisions que tu me donne, je ne les connais pas, je ne sais pas m'en servir, et après tout, je n'en n'ai cure. Enfin, pour ton deuxième commentaire, évidemment que nous sommes responsables, nous occidentaux, de cette situation. Je te conseille, si tu le désire, de lire mon texte intitulé "Migrants, tout ce que nous leur devons", où j'explique longuement ce raisonnement. Si tu ne le trouve pas trop long ; une bonne dizaine de pages. Et encore, j'ai résumé ma pensée et mes connaissances suer le sujet. Tu le trouveras dans d'anciens textes sur WeloveWords. Je suis comme je suis en tout cas ; et j'écris comme je suis. Je comprends tes critiques, je les accepte, tu es libre de celles-ci ; mais je ne suis pas forcément d'accord avec toutes. Malgré tout, elles sont les bienvenues, du moment qu'elles sont là pour apporter un regard différent, tolérant, et constructif au débat. Merci mon ami.

      · Il y a presque 7 ans ·
      4

      Dominique Capo

    • Tu sais comme moi que

      "La critique est aisée, mais l'art est difficile"
      (locution de Philippe Néricault, dit Destouches, 1732)

      Amicalement.

      · Il y a presque 7 ans ·
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      Marcus Volk

    • Tout à fait, mon ami

      · Il y a presque 7 ans ·
      4

      Dominique Capo

  • Entièrement d'accord. Je suis aussi et d'abord une humaniste détestant les amalgames.
    Maintenant ce que j'aimerais, c'est qu'on réfléchisse à des moyens novateurs pour lutter et agir collectivement et encore mieux en amont. J'avais écrit après les attentats de 2015 un projet de base de données novateur permettant d'améliorer l'analyse de profils à risques et le croisement de données...mais bon, comme je ne sais pas à qui en parler...ça va rester dans un tiroir.

    · Il y a presque 7 ans ·
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    divina-bonitas

    • Ah ? et évidemment aucun services secrets euro et extra-européens n'en a eu l'idée ?

      Bien sur que si. De la collecte de données tout le monde le fait, l'ennui ensuite c'est qu'il faut traiter cette masse d'informations, qui représente : l'ensemble de nos moyens de communications modernes, et qu'ensuite il faut dépêcher des agents expérimentés sur le terrain pour effectuer les vérifications requises;

      Sinon on fait comme ailleurs : on t'embarque (parce qu'un jour tu as croisé un terroriste (qui ne l'était pas encore -
      que tu ne connaissais pas), on te laisse mariner assez longtemps dans une geôle sordide et ensuite on te pose tellement de questions (plus ou moins appuyés) qu'à la fin tu signeras n'importe quoi pour qu'on te foute la paix.

      A un homme ou groupe déterminé il n'y a pas de solutions. Et je ne te parle même pas des cellules dormantes, complètement intégrées, indécelables...

      Nous sommes responsables de cette situation. Nous les avons créés pour d'autres (funestes) projets. Ils ont les leurs.

      Les enfants victimes aujourd'hui (cf Syrie par ex) sont les terroristes de demain.

      · Il y a presque 7 ans ·
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      Marcus Volk

    • c'est pas facile de faire entendre sa voix, d'apporter sa contribution, divina-bonitas. Personnellement, je le fais avec les moyens que j'ai, modestement, humblement. Je souhaite juste être utile à ma manière. Et tant pis si ce que j'écris ne touche que peu de gens, s'il y en a qui ne sont pas d'accord avec moi. Car c'est le débat, l'échange contradictoire, qui est constructif. Il ne faut pas baisser les bras. Car ce n'est qu'ainsi qu'on évolue et qu'on particupe à l'élan collectif, mème si c'est à un faible niveau. Du moins, tu peux dire ensuite : "au moins n'ai je pas vécu en vain"...

      · Il y a presque 7 ans ·
      4

      Dominique Capo

    • Merci à tous les 2 de vos réponses.
      Monsieur Volk, vous mettez à juste titre le doigt sur un point essentiel: la différence entre fichiers et bases de données: "l'ennui c'est qu'il faut traiter cette masse d'informations". Dans mon esprit, les fichiers sont une chose de nature verticale, une base de données définie dans un but spécifique, une autre chose de nature transversale et non linéaire, qui n'est pas inexorablement appelée à traiter toutes les données recensées mais uniquement certaines définies comme utiles dans le cadre de l'objectif poursuivi, ainsi que de nouvelles non recensées jusqu'alors car elles n'avaient pas d'utilité jusque là. Selon moi, les fichiers sont comme des rouleaux quand les BDD ont une forme de toile d'araignée, quelque chose de souple et de fin, de dynamique et interactif, d'anticipatif et prospectif, de très créatif aussi, permettant le croisement et le maillage automatique, pas forcément nominatif d'ailleurs afin d'éviter toute dérive. Ce peut être compliqué à mettre en oeuvre car selon la conception des fichiers à l'origine, tout n'est pas récupérable dans les mêmes conditions et l'extraction peut s'avérer complexe.
      Je ne sais pas si mes explications sont très claires...mais je vous en prie, ne vous fâchez pas. J'essaye juste de réfléchir avec mon cerveau bizarre et je vous remercie de votre commentaire qui me fait réfléchir sous un autre angle.

      · Il y a presque 7 ans ·
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      divina-bonitas

    • tous les commentaires sont les bienvenus...

      · Il y a presque 7 ans ·
      4

      Dominique Capo

  • Ta façon d'agir Dominique est tout à ton honneur, discrétion oblige ... terrible ces événements. ..

    · Il y a presque 7 ans ·
    W

    marielesmots

    • Merci mon amie ; je ne fais que ce qui me semble être juste...

      · Il y a presque 7 ans ·
      4

      Dominique Capo

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