L'autolyse

yl5

Fin de soi

Pour être certain d'en finir avec la vie, cet auteur descendu puis assassiné par la critique, ne fit pas dans la dentelle, car après s'être gavé d'arsenic grâce à son dernier cachet, il se pendit à un noyer du quai occupé par des frelons asiatiques, les veines ouvertes, tout en se tirant une balle dans la tête, qui enflamma alors son corps aspergé d'essence, mais finalement il mourut noyé dans le fleuve en contre-bas après la rupture de la corde trop vite consumée.

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