Le 31 décembre

burninglife

Chaque nuit je me forçais à ne pas m'endormir,
J'espérais un jour voir un fait me réanimer.
L'éclat des diamants parvenait à les attirer,
Alors que moi je ne pouvais que m'enlaidir.
Et pourtant, je jouais au masque des comiques,
Alors que je mangeais trop de dégoût.
Mes sourires angéliques restaient de bon goût,
Tant que ça restait le déni de mes hics.


Le 31 décembre reste toujours mon manège fatiguant.
Lors de la montée, je reste suspendu à ma biographie
Lors de la descente, je recrache mes ressentis éprouvants.
Heureusement, il y a la cave comme abri,
Je peux voir les ossements de mes plaies,
Ça me donne la conviction que je peux y arriver.


Quand des murmures se faufilèrent en moi,
J'allais faire un tour en mine à côté de chez moi.
Même en étant isolé des détracteurs sur terre,
Les démons prirent mon cœur et l'emmenèrent hors de la terre.
Plus fort qu'un souvenir restait mes représentations,
Trop obstiné à ça que j'oubliais la méditation.


Le 31 décembre reste toujours mon manège fatiguant.
Lors de la montée, je reste suspendu à ma biographie
Lors de la descente, je recrache mes ressentis éprouvants.
Heureusement, il y a la cave comme abri,
Je peux voir les ossements de mes plaies,
Ça me donne la conviction que je peux y arriver.


J'essayais de prendre ce qui venait à moi,
Mais j'ai finalement pris des somnifères
Pour que le silence fasse ce qu'il a à faire.
Je ne pris plus compte des autres et de leurs émois.


Le 31 décembre reste toujours mon manège fatiguant.
Lors de la montée, je reste suspendu à ma biographie
Lors de la descente, je recrache mes ressentis éprouvants.
Heureusement, il y a la cave comme abri,
Je peux voir les ossements de mes plaies,
Ça me donne la conviction que je peux y arriver. 


A l'heure du 1er janvier,
Je deviens survivant des ruines de l'an dernier.
Cette fois-ci une aventure commence.
Elle montrera toute ma résilience.

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