Le café de la page blanche

Antonio

Au « Café de la page blanche », il y a des écrits vains qui s’éditent sur nos tables, en blanc, en rouge, se consommant sans modération, ils vous enivrent, vous font tourner la tête.

Au « Café de la page blanche », il y a des écriveurs qui boivent leurs cock’textes par leurs plumes jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que les mots les saoulent, les vers se vident de tout sens, de toute sensibilité au point de se froisser et se faire jeter comme des mal propres.

Au « Café de la page blanche », on brasse nos propres brèves de comptoir... qu’elle soit brune, blonde ou rousse, à chacune sa pression sur les maux de notre société.

Au « Café de la page blanche », on distille les fruits de notre imagination en mots de vie, digestifs, liqueurs de romans, poèmes, nouvelles ou chansons.

Au « Café de la page blanche », il y a un grand tableau noir, des bancs d’école, des pupitres du passé, des serveuses au sourire retrouvé de nos maîtresses, distribuant les sujets.

Au « Café de la page blanche », il y a vous qui prenez place et qui passez commande, les idées plein la tête, les mots plein les poches.

Sur l'idée d'un blog-café où tout est prétexte à écrire.

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