LE CHAKRA DES CHAGRINS

Philippe Larue

Voici un bouddhisme, le reste du prisme de mes chakras. Après les fêtes de faim damnées en compagnie du Chat Syslvestre, où il s'était enfilé deux écuelles de chatons à la mayonnaise tartare, j'envisageais de débuter la nouvelle année au Trois-Baudet. 

Or, j'étais triste. Le staphylocoquin doré s'était à nouveau réveillé, puis déplacé jusqu'à mon genou droit où j'en attendais quelques Degas à enfer danser Hopper, les peurs. Comme le Chat craint les chauds grains de folies à l'Ain, je craignais le chakra des chagrins à l'Aix, Verlaine. Alors, voilà comment j'avais stimulé mes chakras. 

La muladhara de Racine ne fut qu'un simple Poincaré. Jument si je vous disais que le deuxième Hara s'était noyé avec Sirah? J'avais échangé le plexus solaire avec une Tesla électrique, histoire d'aller sur Mars, haut-lieu de Twix. Bien qu'Anahata rime au coeur des lymphocytes, Anubis rimait avec l'haïku du Chat. On Vishuddha que le dharma piqué Descartes d'or entrecôtées à l'argus. 

Heureusement que mon troisième œil avait fumé cyclopes de Juin. Imaginez à présent l'avenir de mon écriture! Maintenant que je détenais un New Age déglacé, les rosicruciens devenaient un khabbale et à Bâle, trappistes et trapézistes y étaient ivres...

Ah, Sephiroth avec Philippe car on a une pastorale américaine de chagrins! 

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