LE CHEMIN DES CALCANÉUS CUNÉIFORMES

Philippe Larue

Chaussé de mes va-nu-pieds, de mes piédestals qui Stendhal à crier, et de mes arpions un peu fous, je griffonnais comme l'hélix avec sa bave d'escargot, les luxes alexandrins de mes hallux, grâce à l'encre des terreaux aux alentours.

Secondus quémandait déjà une Joconde supplémentaire de tertius, calfeutré sous la tourbière de la bruyère. Ainsi va-nu-pieds, j'embourbais mes petits quintus dans les coutumes wallonées des chemins. Aux routes goudronnées, j'optais pour les voies romaines des bécasseaux de Bonaparte et des bergeronnettes printanières. Dans la principauté des lièges, Montrouge était confus de ses Faust d'orthographes quotidiennes, Montblanc bourlinguait les pistes tortueuses et cyclables en Vougeot et quand le petit St-Morey-St-Denis croquait les genêts de la chèvre du p'tit Billy, le chèvrefeuille y déjeunait avec les Racine.

Et cette prestigieuse flânerie me dirigeait à être muguet, gué de Tamise qui effraie les clochers d'Onfray et la fée clochette. Ainsi, être le Da Vinci Code forestier avec mes bolets de campeur qui s'approchaient d'Hopper et des cascades d'eaux-vives, quel privilège! Allée Allais, l'azalée est pavé de bonnes intentions, Eden l'hautbois, tubas, on y sifflote avec les fous masqués proche de la Fontaine. C'était chemin faizan que l'inspiration recevait le martinet des maisons et qu'un écrivain photographiait à l'aide de ses arcs-en-ciel d'adjectifs, les moineaux domestiqués.


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