Le chien Valentin.

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Extrait de: 'J'aime pas forcement tous les animaux, sauf le mien.'


- Ben c'est normal ! On aime celui qu'on a chez soi, pas celui de chez les autres chez eux ! On va pas caresser tous les chiens de tout le monde pour leur faire lever la queue !

- T'es en train de me dire que tu pourrais aimer le chien des voisins s'il vivait à la maison ?

- Ben ouais ! J'te parle pas du Pape que je sache !

- Mais il est trop taré ce chien, il pisse de partout et il aboie pour un rien !

- Tu voudrais quoi ? Qu'il miaule ! Qu'il dîne aux chandelles ?

Quand Betty commence à me parler de Valentin, le chien des Mathieu, elle sous-entend que le mien, Poupoune, serait un vieux labrador qui n'aurait d'instinct que celui de se vautrer dans sa panière.

- Regarde le tien ! Dans sa couche on dirait qu'il est mort ! Il bouge pas, il dort tout le temps, il remue juste la queue quand tu le félicite, ou quand il entend prononcer le mot 'croquettes'... tu parles d'un chien ! Dans une religion intérieure, il devait être moine à Isola 2000... ou Hindouiste chez les Lamas !

- Antérieure, Betty... pas intérieure !

- Non mais ! A t'écouter, y'a que toi qui serait le Français !

- Saurait... Betty !

- Vas-y... prends moi pour une gourde de Décathlon ! En attendant, c'est qui qui nourriT sa pensée idéologique ? Sa  reconnaissance intuitive et olfactive face au sentiment de la caresse perçue ? Hein, tu peux me dire ? C'est pas que les bretelles qu'il faut te remonter ! C'est tout le froc ! T'as quoi dans le cabot ? Du pipi d'chat !

- Caboche Betty... et puis, excuse-moi, mais faut toujours que tu montes sur tes grands chevaux pour essayer d'en démêler l'existence !

- Cheveux !

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