Le ciel dérivant

Aurore Rodi (Ancienne Alice Gauguin)

Le sérieux de la journée, qui commençait en marades...

De ma feuille légère, je nomme

Le ciel dérivant, entre mes mains

Colorant mes journées d'été

Dans l'eau océanique

Qui efface mes pas

Sous ses couleurs bleutées

Colore mes amitiés

Je songe à la dérive

Et j'hume le parfum d'iode

J'attends mon âme vive

Et dessine cet iode

Mes bras repeignant

Les formes singulières

D'un sable infini

Qui me ramène en vie

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