Le goût de la rosée
marivaudelle
Quel goût aurait ta peau
Si, enfin, je la lapais
Une goutte après l'autre
M'abreuvant à ton corps.
Tu suçoterais mes lèvres
Comme un fruit trop juteux,
Et tes mordillements
M'exciteraient quelque peu.
Ta langue serait emplie
De moi, de toi, de nous.
Je me reconnaîtrais
Dans tes baisers fougueux
Guidée par ton désir
Et les coups de tes reins
Je libérerais des cris
Qui n'auraient rien d'humain.
La saveur de ton sexe
Et l'odeur de ton aine
Me livreraient tant de toi
Qu'il me semblerait t'aimer.
Alors, tu me napperais
D'un glaçage éphémère
Étalé par tes soins
Sur mes seins qui s'offriraient
Je serais ton odalisque
Généreuse et experte
Que tu espérerais encore
Entre tes fesses, ouverte.
Le matin nous cueillerait,
Couverts de sa rosée,
Nos ombres se quitteraient
Sous nos draps déchirés.
Comment des mots, simplement des mots, peuvent réveiller autant de sensation dans le corps ? Votre plume me caresse et me rend léger, je m'envole et doit maintenant faire attention au plafond. Merci.
· Il y a plus de 5 ans ·Loxias
Beau poème ! :)
· Il y a plus de 5 ans ·guegueette
mais pourquoi déchirer les draps?
· Il y a plus de 5 ans ·c'est l'hymen qu'il faut déchirer.
erreur classique de contiguité
Pas Humain
un très beau poème Marivaudelle
· Il y a plus de 5 ans ·anna_lise
Magnifiquement écrit !
· Il y a plus de 5 ans ·Sy Lou