LE JUBILÉ DES THÉS

Philippe Larue

Matcha, thé vert comme une andouille Odin. Tu ressembles à une asperge Hooker menthe à l'eau, attendant sa verte chartreuse de père OK. 

Safu ça et me voilà assis en zazen à une céremonie du thé. Athée léger bazardée, ainsi que le magnétophone, les thés complets cachés sous le kimono, avertissaient que ce 21 Juin, ça explosait les neurones de Nirvâna. Six invités, Deux-Magots floraux et Trois-Gros bols athées, tel était la couleur du chawan. 

L'odeur d'encens vacillait en cent arômes d'hiver de Verdi à Deezer. Mon esprit était dans une variante saisonnière: thé fort, cependant si tu écoutais Bach, Terry y serait les paix et l'épaisse poésie du vers, solitaire. Le chabana, depuis qu'il se goinfrait de banana split, s'était inscrit sur Facebook: l'ikébana si t'aimes ça.

Bref, les coups de bambou où je métallais étaient strictement végétariens. Saké Gutemberg, son sale caractère, seiza de maïzena, zen comme une bouilloire dont sa tatami une école primaire à y étudier et comprendre, le déroulement de Césaire de cérémonie du thé. 

Samouraï à Odin, se sabrer en enjambe les staphylococktails d'une coupe nette & précise, faisait qu'il est restait qu'un Chakin. Aussi, l'attente de l'ébulition d'O2 m'offrait un voyage au pays de la conjugaison. 

Japon, Jupons, Ippon, Nappons vos Charenton-le-Pont de la rivière Kwaï? Îles sont l'étang Pontoise entre-frappons et fripons? Le chapon de Pontoise recommençait ses pointillés. Seurat un Poincaré celui-là! Pondérer, disais-je au rébus de cette cérémonie. Après tout, la ponctuation de la langue française n'était qu'un...Nikon anis de Pokémon! 


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