Senteur d'un soir, s'accrochant sur les murs De l'hécatombe noir qui étale sur la figure Des sciures perdus, qui au creux de ces lèvres regrettent Le parfum d'un mouchoir, le parfum inerte.
A trembler des images successives qui se composent Dans l'espace feutré, de l'homme morose Il écoute le silence. Espérant ainsi dans sa douce folie Trouver l'infime partie de sa longue perdition.
Le regard vide, cherchant encore ou cherchant toujours Il tourne et divague sur le sol du discours Qui laisse l'âme à de pure lamentation
Mais, séchant ces larmes pourvu de lames Il ouvre les yeux, dépourvu de ce scandale Et crie au monde la beauté de sa passion.